Loin d’être une simple question de style ou de confort, le choix du côté par lequel on met son masque influence grandement la façon dont on se protège du virus.
La majorité des personnes qui se munissent de masques chirurgicaux plutôt que de masques en tissu remarquent souvent un côté bleu, ou du moins de couleur. Il est impératif que cette face colorée soit à l’extérieur. Et donc le côté blanc à l’intérieur, contre la bouche.
Pourquoi ? Car le côté blanc représente la face absorbante. Il existe également une couche filtrante au milieu, et une couche externe, la colorée donc. Rajoutons que celle-ci est moins salissante que la face blanche.
Si l’entièreté du masque est blanc et que vous n’êtes pas sûr de vous, sachez que pour se repérer, l’élastique doit être côté extérieur.
Le bleu préféré aux autres couleurs
Et pour être totalement certain de faire les choses dans le bon sens, l’Association française de normalisation, ou Afnor, précise : «Vous pouvez vérifier que le masque barrière est correctement mis en place, en couvrant le masque d'un film plastique. En inspirant, le masque doit se plaquer sur le visage.»
Pour information, la grande majorité des masques chirurgicaux contiennent une face bleue, et pas d’une autre couleur. Cela s’explique par les prix des rouleaux de textiles utilisés pour la fabrication, qui sont apparemment bon marché dans ce colori. Certains pensent qu’il y a aussi un rapport avec le côté apaisant de la couleur, ou que cela sert à s’uniformiser avec le bleu des chirurgiens en blocs opératoires.
Selon le décret en vigueur, le prix d'un masque chirurgical ne peut pas dépasser 95 centimes l'unité. Dans les faits, il est souvent commercialisé par lot, avec un prix moyen de 50 à 60 centimes chacun. Il offre une protection de 95 à 98% contre le coronavirus, s'il est mis côté bleu à l'extérieur, évidemment.