L'Ille-et-Villaine était déjà le département breton le plus touché par l'épidémie de coronavirus et ce nouveau cluster détecté à Saint-Malo n'arrange rien. L'Agence régionale de santé (ARS) a indiqué que 25 cas confirmés de Covid-19 ont été identifiés parmi un groupe de 60 jeunes réunis lors d'un «rassemblement privé» dans un gîte.
Selon les informations du Parisien, un premier participant à cette soirée a été testé positif le 26 juillet dernier mais on ne sait pas exactement quand cette fête a eu lieu.
"Prenons soin les uns des autres"
À partir du vendredi 31 juillet, sur arrêté municipal et sur une durée de 15 jours renouvelables, le port du masque est OBLIGATOIRE dans le quartier d' #IntraMuros, remparts compris !
Pour votre santé, sortez masqués !#stmalo #saintmalo pic.twitter.com/jOa7bqlZXs— Ville de Saint-Malo (@VilleSaintMalo) July 30, 2020
Le système de traçage a permis d'organiser le dépistage de toutes les personnes présentes ce soir-là, aboutissant à la détection de 25 individus contaminés, pour la plupart âgés de 20 à 25 ans.
Selon l'ARS, la liste pourrait encore s'allonger puisque «les investigations se poursuivent autour de ces cas confirmés afin d'identifier les contacts à risque de ces personnes et de casser les chaînes de transmission».
Pour l'heure, les malades identifiés ainsi que les «cas contacts à risque» ont été mis à l'isolement, à domicile, «principalement en Bretagne et dans la région parisienne».
[#BonEteBonsReflexes] Le virus circule toujours.
Cet été, à la plage comme ailleurs, continuons d'appliquer les #GestesBarrières pic.twitter.com/6raZTTJ2Tw— Ministère des Solidarités et de la Santé (@MinSoliSante) August 3, 2020
Les services de santé ne cachent pas leur inquiétude face à ce nouveau cluster, principalement parce que «l'analyse des données récoltées dans le cadre du contact tracing confirme que ces personnes ont une activité sociale forte et sont mobiles en cette période estivale». Ils craignent donc «une dissémination du virus», non seulement «dans leur entourage», mais aussi «sur le territoire».
La jeunesse des personnes à l'origine de ce nouveau cluster a conduit l'ARS Bretagne à renouveler les mises en garde déjà formulées par la Direction générale de la Santé, le 29 juillet dernier.
Dans un communiqué, cette dernière insistait sur le fait que «s'ils ont peu de risque de développer une forme grave de la maladie, les jeunes peuvent contribuer à diffuser le virus s'ils ne respectent pas les mesures barrières». Ils prennent alors le risque de contaminer des personnes plus fragiles, notamment certains de leurs proches.
Pour enrayer la propagation du coronavirus, les services de santé demandent aux jeunes de «réduire fortement les contacts sociaux et ne pas participer à des événements privés ou bien publics incompatibles avec le respect des règles de distanciation».