Toulouse à contresens. Dans une soirée électorale particulièrement réussie du côté des écologistes, c'est Jean-Luc Moudenc, candidat investi par LREM et Les Républicains, qui l'emporte.
Fort du soutien inédit de ces deux formations, Jean-Luc Moudenc était déjà arrivé en tête au premier tour de scrutin avec 36 % des voix. Derrière lui, deux puissantes listes de gauche, «Archipel citoyen» et «Une nouvelle énergie pour Toulouse» (27 % et 18 % des voix au premier tour) ont fusionné, espérant renverser la tendance, en vain.
Au terme d'un scrutin très serré, Jean-Luc Moudenc a validé sa victoire avec 51,98% des voix contre Antoine Maurice, son opposant écologiste. Ce dernier a accepté sa défaite en assurant être fier d'être «resté digne» au fil de la campagne.
Un futur gouvernemental ?
Alors qu'un remaniement est dans toutes les têtes depuis plusieurs semaines, le nom de Jean-Luc Moudenc, réputé pour être «Macron-compatible», avait été évoqué à plusieurs reprises dans la presse.
#Toulouse est la ville de ma vie. Je mets mon énergie & mon expérience au service des Tlsains. C'est pourquoi, s'ils me renouvellent leur confiance le 28 juin, je refuserai bien sûr 1 éventuelle proposition d'entrer au Gvt ds le cadre du remaniement dont on parle.
100%Toulouse ! https://t.co/0Zs4JlhJZi— Jean-Luc Moudenc (@jlmoudenc) June 14, 2020
Mais le maire sortant a assuré avant sa victoire que Toulouse est «la ville de sa vie» et que, de ce fait, il refuserait, si on lui en fait la proposition, tout poste au gouvernement.
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