Dans une lettre intitulée «Larmes de flics» et partagée sur Twitter par le syndicat Alliance, l’acteur et réalisateur Olivier Marchal défend ardemment les bons flics et dénonce ceux qui les jugent sans connaître leur métier.
Revenu à Paris après le confinement pour le travail et revoir ses enfants, il explique y avoir découvert que «les cons sont encore plus cons (…) et les flics sont devenus des nazis chasseurs de noirs et d’arabes dont il faut se méfier à chaque coin de rue…».
Un grand merci à Olivier MARCHAL pour son soutien envers nos collègues. Une lettre criante de vérité destinée à l'ensemble des #policiers quelle que soit leur appartenance #syndicale et qui a accepté que nous la diffusions pic.twitter.com/w8u6HqEGU6
— ALLIANCE PN (@alliancepolice) June 8, 2020
Le cinéaste, qui a passé dix ans dans différents services de la police dans les années 80, rend hommage à ceux qui s’engagent pour pouvoir sauver des vies et protéger les autres : «des types ordinaires avec des salaires de merde au service des citoyens».
«Des types qui continuent aujourd’hui à faire leur job dans des conditions lamentables», décrit-il, avant de s’en prendre directement aux «petits marquis qui hurlent à la mort du fond de leurs appartements bourgeois». Ceux «qui se permettent de juger. De condamner. Sans savoir. Qui ne connaissent rien à la violence, à l’odeur du sang et de la mort».
En décrivant de façon très crues certaines scènes auxquelles sont confrontés les policiers, il écrit : «c’est aussi ça, un flic, mesdames et messieurs les artistes qui vomissaient ceux que vous acclamiez il y a encore quelque temps parce qu’ils avaient risqué ou donné leurs vies pour protéger vos vies de citoyens privilégiés du terrorisme».
Il conclut en reconnaissant que certains agents ne méritent «pas de pitié», certains «se comportent parfois de façon pitoyable», mais ils sont «si peu», assure-t-il. «Ceux-là mérite d’être jugés. Et durement. Les autres ne méritent pas l’amalgame. Ils ne méritent que notre reconnaissance. Et nos applaudissements… Et moi, ceux-là, je les aime».