La candidate LR aux municipales à Paris, Rachida Dati, a plaidé lundi 25 mai pour «étendre les modalités de vote» au second tour programmé le 28 juin, en rétablissant notamment le vote par correspondance.
«Il faut que tous ceux qui veulent voter puissent voter», a affirmé sur RTL Rachida Dati, arrivée en deuxième position derrière Anne Hidalgo lors du premier tour le 15 mars, en soulignant que «personne ne peut être exclu d'une élection».
La maire du 7e arrondissement, réélue au premier tour dans son secteur, a proposé d'«augmenter le nombre de procurations par personne, au moins deux», et de «rétablir le vote par correspondance», abrogé en 1975, mais qui «peut être tout à fait sécurisé».
#Municipales2020 : "J'ai saisi le premier ministre afin de faire des propositions pour étendre les modalités de votes. J’ai proposé des bureaux de vote itinérants pour le 28 juin", @datirachida, maire du 7e arr. de Paris & candidate à la Mairie de @Paris. @VenturaAlba #RTLMatin pic.twitter.com/QvxOqiTSS6
— RTL France (@RTLFrance) May 25, 2020
«Le 15 mars il y a eu un taux d'abstention assez inédit, et beaucoup plus important pour certaines tranches d'âge», a-t-elle souligné, en plaidant pour «mettre des bureaux de vote dans les résidences senior» et «augmenter le nombre de bureaux de vote».
Rachida Dati, dont les listes ont totalisé 22,7 % au premier tour, a assuré que «non, on ne s'est pas parlé du tout», avec Agnès Buzyn, la candidate LREM, arrivée troisième avec 17,7 %.
«De manière très posée et très calme, nous reprenons cette campagne car nous voulons être aux côtés des Parisiens qui ne veulent plus de cette équipe» de la maire PS Anne Hidalgo, qui «n'a même pas réussi à obtenir le tiers des voix» (29,3%) au premier tour, a-t-elle ajouté.
Reprenant ses thèmes de campagne autour de Paris qui «s'est dégradé et s'est paupérisé», elle a estimé que «ce confinement a révélé ce qu'on a dénoncé depuis tant d'années».
Elle a énuméré «les conditions de vie des plus défavorisés qui sont indignes, les conditions d'insécurité croissante, la paupérisation croissante, la saleté croissante», en promettant de «donner une nouvelle impulsion» et de «relancer l'activité» pour que «Paris soit à nouveau à la hauteur».