Ce mercredi 10 avril sonne la fin du mois de Ramadan, et donc la célébration de l’Aïd el-Fitr, qui marque la rupture du jeûne. Une fête célébrée par plus d'un milliard de musulmans.
Après un mois de Ramadan, les musulmans pourront, dès ce mercerdi 10 avril, célébrer l'Aïd el-Fitr, parfois nommé Aïd al-seghir en Afrique du Nord. Cette fête, qui marque la fin du mois sacré de l'islam, est célébrée en famille, avec les proches, par plus d’un milliard de musulmans, le but étant de mettre l’accent sur la fraternité, la réconciliation et le pardon.
A cette occasion, les musulmans doivent se rendre le matin, en général aux alentours de 8h30, à la mosquée pour une prière et un prêche marquant la fin du mois de Ramadan et l'entrée dans le mois suivant, nommé Chawwal.
De nombreux rituels
C’est aussi et surtout une journée importante sur le plan spirituel puisqu’elle permet de revenir sur le mois de jeûne, de faire le point sur les bonnes ou les mauvaises actions accomplies. Parfois, c’est aussi l’occasion de visiter les tombes de proches disparus.
Comme toute fête religieuse, elle comporte aussi de nombreux rituels parmi lesquels de grandes ablutions avant de se rendre au lieu de prière. Avant la prière de l'Aïd, les Musulmans doivent aussi avoir donné la Zakât al-fitr, l’aumône de fin de Ramadan. Elle peut s’offrir en nourriture ou en argent pour les personnes dans le besoin.
L’importance de la communauté
La prière de l’Aïd est spécifique. Elle diffère des cinq prières quotidiennes. Collective, elle a été recommandée par le Prophète. Durant la nuit, et sur le chemin de la prière, la pratique du takbîr (magnification de Dieu) est encouragée.
Journée de célébration commune, l’Aïd el-Fitr met l’accent sur l’importance de se féliciter mutuellement, les musulmans échangent des vœux, se félicitent pour les bonnes actions réalisées et se souhaitent le meilleur pour le futur. La tradition veut que les musulmans abordent leurs plus beaux atours : une tenue neuve est souvent prévue pour cette journée.
Enfin, les musulmans sont encouragés à changer de trajet en revenant du lieu de prière. L’objectif est de les inciter à rencontrer le plus de personnes possible pour échanger leurs vœux, et ainsi renforcer les liens dans la communauté.