Depuis la fermeture des établissements scolaires, le 16 mars, les élèves français sont censés bénéficier de la «continuité pédagogique». Un dispositif en grande partie numérique auquel certains enfants, notamment les plus défavorisés, ne peuvent pas accéder faute d'équipement.
Pour y remédier, les départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines ont décidé de fournir des tablettes aux mineurs suivis par l'Aide sociale à l'enfance (Ase).
Les deux collectivités ont développé cette initiative en partenariat avec leur opérateur public interdépartemental : Seine-et-Yvelines Numérique.
L'idée est de permettre à ces enfants d'enfin accéder aux Environnements numériques de travail (ENT) mis en place par leur établissement scolaire. Les enseignants utilisent ces plate-formes pour rester en contact avec les élèves et leur fournir des cours et des exercices en ligne, pendant le confinement.
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— hautsdeseinefr (@hautsdeseinefr) April 3, 2020
Ces tablettes seront également utilisées afin de maintenir le lien entre les enfants placés et leurs proches. Elles sont distribuées dans les familles d'accueil, mais aussi dans les hôtels sociaux et les Etablissements sociaux et médico-sociaux (ESMS). L'opérateur Seine-et-Yvelines Numérique intervient dans ces différents lieux pour assurer les connexions wifi lorsque c'est nécessaire.
Mardi 30 mars, le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, avait estimé que «5 à 8%» des élèves français avaient perdu le contact avec leur professeur depuis la mise en place du confinement. L'inégal accès aux ressources numériques était l'une des principales causes avancées.