A l'heure du coronavirus, le 1er avril et son traditionnel lot de blagues se font discrets. Pas grand monde n'est d'humeur à plaisanter et certains pays ont même pris la décision de sanctionner en cas de diffusion de fake news.
Des résistants ont toutefois voulu honorer la tradition et faire sourire malgré tout.
Plusieurs compagnies internationales avaient déjà décidé de ne pas faire de poisson d'avril cette année, Google en tête. Le géant américain, qui s'est forgé une réputation pour ses plaisanteries du 1er avril, a choisi cette année de faire l'impasse «sur cette tradition» afin de respecter «la lutte contre la pandémie de Covid-19».
La plupart des gens n'ont tout simplement pas le coeur à plaisanter durant cette grave crise sanitaire.
La terrible banalité devient le poisson d'avril, comme "je suis allé au café" ou "je suis allé embrasser mamie dans son ehpad"
— thomas snegaroff (@thomassnegaroff) April 1, 2020
Dans certains pays, comme Taïwan, les auteurs de blagues sur le coronavirus sont passibles de peines d'emprisonnement et les personnes à l'origine d'informations trompeuses risquent jusqu'à trois ans d'emprisonnement et une amende de 3 millions de dollars taïwanais (90.000 euros).
En France, quelques résistants ont décidé de quand même jouer le jeu comme notamment la patrouille de France. Voici une liste non exhaustive de ces quelques blagues du 1er avril.
La licorne du Château de Chambord
1er Avril - L’épidémie de #COVIDー19 n’aura pas eu que des effets néfastes. Un garde de Chambord a eu l’heureuse surprise de découvrir à l’Est du parc, une espèce d’équidé sauvage que l’on pensait éteinte depuis le Moyen-Âge: une licorne sylvestre.#ConfinementJour16 #1avril pic.twitter.com/nehimRZZEY
— Château de Chambord (@domainechambord) April 1, 2020
La NBA sur une île
La NBA rachète une île des Bahamas pour finir la saison et les playoffs https://t.co/i8ePj2MGpg pic.twitter.com/IKwt1z4WZy
— Basket USA (@basketusa) April 1, 2020
La patrouille de France opte pour un avion flashy
En soutien à l’association @ImagineforMargo, nos légendaires Alphajets se refont une beauté et changent de couleurs Prochaine étape : coordonner la tenue de nos pilotes avec ces nouvelles couleurs#FaireNation #Armeedelair #Funfact pic.twitter.com/0QVOnXlPDI
— Patrouille de France (@PAFofficiel) April 1, 2020
Le Point annonce le prochain Tour de France... en Chine !
Le Canard enchaîné avait anticipé en reportant le 1er avril
les fans de nintendo dans le viseur
chiche
— Joueur du Grenier (@Frederic_Molas) April 1, 2020
C'est un peu l'épisode de la honte. En 1993, Zelda : The Faces of Evil était sorti sur la console Philips CD-i. Un jeu devenu mythique, pour de mauvaises raisons, essentiellement un gameplay désastreux et des cinématiques affreuses. L'annonce de la sortie de ce titre sur Nintendo Switch, 27 ans plus tard, avait donc de quoi faire trépigner les fans (et les faire transpirer un peu). Le bonus qui tue : les joycons en forme de manette CD-i, un modèle de ratage à l'époque.