Réformes, hausse et baisse de tarifs... Comme chaque premier du mois, des changements opèrent. En pleine épidémie de coronavirus, des reports et prolongations ont été décidés, mais certains changements ont aussi été annulés.
la réforme de l'assurance chômage
La crise sanitaire a eu raison du deuxième volet de la réforme de l'assurance chômage. La ministre du Travail, Murielle Pénicaud, a en effet annoncé, le lundi 16 mars, son report au 1er septembre. Cette réforme controversée devait modifier le calcul de l'allocation chômage pour les personnes dont la fin de contrat interviendrait après le 1er avril.
AAH, RSA... les revalorisations
Plusieurs revalorisations doivent toujours entrer en vigueur au 1er avril. L'allocation adulte handicapé (AAH), la prime d'activité, et l'ensemble des allocations familiales seront revalorisées à hauteur de 0,3 %. Le revenu de solidarité active (RSA) est également concerné avec une revalorisation de +0,9 %. Il devrait désormais s'établir à 564,78 euros maximum, contre 559,74 euros actuellement.
Qui plus est, les chômeurs en fin de droits en mars voient, du fait de la crise, leur indemnisation se poursuivre en avril.
l'allocation logement
La réforme prévoyant la «contemporanéité» des aides personnalisées au logement (APL), - soit leur calcul à partir des revenus actuels du bénéficiaire et non plus ceux remontant à deux ans comme c'est le cas actuellement- est de nouveau repoussée. En effet, prévue initialement le 1er janvier, elle avait déjà été reportée au 1er avril, à la demande de la Caisse nationale des allocations familiales.
la fin de la treve hivernale
La trêve hivernale, qui devait prendre fin le 31 mars, est quant à elle reportée. Elle prendra fin deux mois plus tard, soit au terme du mois de mai, avait annoncé Emmanuel Macron. Il avait ainsi suspendu les expulsions et remises à la rue des 14.000 personnes logées en centres d'hébergement d'urgence pendant l'hiver.
le prix du gaz
Les tarifs réglementés de vente du gaz appliqués par Engie à des millions de foyers français baissent toujours de 4,4 % à partir du 1er avril. «Cette baisse est de 1,1 % pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 2,5 % pour ceux qui ont un double usage, cuisson et eau chaude, et de 4,6 % pour les foyers qui se chauffent au gaz», détaille un communiqué.