Face à la pénurie de respirateurs, essentiels à la survie des malades du covid-19 en détresse respiratoire, le groupe PSA envisage de contribuer à la production de pièces détachées.
Aux Etats-Unis, le président américain Donald Trump a signé un décret imposant au groupe General motors de fabriquer des respirateurs.
UN MANQUE INQUIETANT
Ce 28 mars, le premier ministre Edouard Philippe a de son côté annoncé que la France avait procédé à une commande de 1000 respirateurs auprès d'Air Liquide. Seul fabricant français de respirateurs, Air Liquide s'apprête à augmenter ses capacités industrielles par dix.
Les autorités ont également annoncé que des respirateurs seront récupérés dans des régions moins touchées par le covid-19, ainsi qu'à l'étranger.
UNE COURSE CONTRE LA MONTRE
Le temps est compté. En France, 4273 personnes sont actuellement en réanimation dans les services hospitaliers, alors que la vague s'apprête à déferler sur l'Ile-de-France. Dans ce contexte alarmant, le groupe PSA envisagerait lui aussi de produire des respirateurs. A Poissy, dans les Yvelines, il existerait un projet «d'assembler des pièces pour des respirateurs, dans un petit atelier», selon Jean-Pierre Mercier, salarié de l'usine et délégué syndical CGT cité par Le Parisien.
Selon un porte-parole de la direction consulté par le média, PSA Citroën échangerait actuellement avec Air Liquide, pour déterminer la possibilité de «fournir des composants, soit en direct, soit par l'intermédiaire de [leurs] fournisseurs».