Critiqué pour sa gestion de la crise sanitaire du coronavirus, Donald Trump continue ses coups d'éclats sur les réseaux sociaux. Il a ordonné aux groupes General Motors et Ford de fabriquer des respirateurs.
Longtemps dans le déni sur la réalité de la contamination dans le pays, et réticent à mettre en place des mesures de confinement paralysant l'économie, le président Américain tente désormais de faire pression sur les gros groupes industriels. Les Etats-Unis sont désormais le pays le plus touché du monde, avec près de 104 837 contaminations. Le gouverneur de New York, Andrew Cuomo interpelle depuis plusieurs jours le gouvernement fédéral sur le manque de respirateurs.
UNE PRISE A PARTIE SUR TWITTER
Ce 27 mars, le Président a pris à partie sur Twitter les géants automobiles General Motors et Ford, afin qu'ils participent à l'effort national. «General Motors doit immédiatement ouvrir son usine bêtement abandonnée de Lordstone dans l'Ohio, ou n'importe quelle autre usine, et commencer à fabriquer des respirateurs. Ford ! Lancez-vous dans les respirateurs! Vite !!!» s'est-il emporté, en lettres capitales.
General Motors MUST immediately open their stupidly abandoned Lordstown plant in Ohio, or some other plant, and START MAKING VENTILATORS, NOW!!!!!! FORD, GET GOING ON VENTILATORS, FAST!!!!!! @GeneralMotors @Ford
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) March 27, 2020
Jusqu'à présent, le Président avait minimisé le besoin de respirateurs des services hospitaliers. «Je ne crois pas qu'il y ait besoin de 40 000 ou 30 000 respirateurs» avait-il avancé sur la chaîne conservatrice Fox News.