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Municipales : quelles sont les règles pour se maintenir au second tour ?

Les situations sont différents dans les petites et les grandes villes. [© Lucas BARIOULET / AFP]

Alors que le premier tour des élections municipales a lieu ce dimanche 15 mars, les critères pour qu'un candidat se maintienne au second tour, prévu le dimanche 22 mars, sont différents suivant la taille de la ville en question.

Pour les villes de moins de 1.000 habitants, tous les candidats au premier tour sont automatiquement qualifiés pour le second sauf si un candidat a obtenu 50 % des suffrages. Dans ce cas, il est automatiquement élu maire.

Pour les villes de plus de 1.000 habitants, les candidats doivent avoir obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés (et non pas des électeurs inscrits comme c'est le cas aux législatives) afin de se maintenir au second tour.

Des fusions possibles

Attention, il peut ensuite y avoir des modifications en raison de fusions de listes, car les candidats qui ont obtenu entre 5 et 10 % des voix ont la possibilité de rejoindre une autre liste. Ces ralliements doivent être réalisés dans les deux jours qui suivent le premier tour (le dimanche 15 mars) puisque les déclarations de candidature sont déposées à partir du 16 mars et jusqu'au 17 mars 2020 à 18h.

Dans les villes de plus de 1000 habitants, si un candidat a réalisé au moins 50 % au premier tour, il est également désigné maire.

A noter que la situation est plus complexe à Paris, Marseille et Lyon, ces trois villes étant divisées en arrondissements. Les têtes de listes des différents candidats doivent donc obtenir 10 % dans leurs arrondissements respectifs pour se maintenir au second tour.

Par exemple, en 2014, dans la capitale, l'écologiste Christophe Najdovski n'avait obtenu que 8,8 % et avait donc été contraint de rallier une autre liste, en l'occurence celle d'Anne Hidalgo.

Mais aujourd'hui, en raison de l'éclatement du paysage politique, cette règle pourrait donner lieu à de nombreuses triangulaires au second tour, voire à des quadrangulaires et même des «pentagulaires» dans certains arrondissements.

Enfin, une fois encore, si une tête de liste obtient 50 % au premier tour, elle est directement désignée maire de l'arrondissement. Une situation qui s'était produite en 2014 dans les 1er, 6e, 16e 17e arrondissements de Paris.

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