L’avocat Juan Branco, proche de l’activiste russe Piotr Pavlenski, qui a diffusé les photos sexuelles de Benjamin Griveaux, a déposé plainte mardi 3 mars pour signaler le vol de son ordinateur portable, pendant qu’il dinait dans un restaurant parisien.
L’objet, qui était accompagné d’un disque dur, lui aussi disparu, aurait été subtilisé alors qu’il se trouvait dans une sacoche, placée entre ses pieds, détaille Le Parisien. L’avocat militant dînait dans un établissement du VIe arrondissement, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés.
«Quelqu’un a essayé de me distraire en me parlant de l’affaire Griveaux et quand je me suis retourné mon sac a été ouvert avec mon ordinateur qui avait disparu», a-il expliqué à Franceinfo. Selon lui, tous les éléments concernant l’affaire Griveaux/Pavlenski se trouvaient justement dans cet ordinateur.
Il n’en fallait pas moins pour que les internautes s’interrogent sur les réseaux sociaux et affichent leurs doutes. La plupart d'entre eux craignent notamment que ce vol empêche la justice d’avoir accès aux éléments de l’affaire Griveaux.
Mince alors, juste avant que la justice ne saisisse son ordinateur. C'est pas de bol.https://t.co/oDi3xBcnza
— Matthew L. Hardy (@mlevyhardy) March 3, 2020
Pratique pour faire disparaître toute preuve, même les docs "supprimés" #Jedisçajedisrien
— Polémique-Victor (@FredericLefevre) March 3, 2020
Pratique pour faire disparaître toute preuve, même les docs "supprimés" #Jedisçajedisrien
— Polémique-Victor (@FredericLefevre) March 3, 2020
D’autres pensent en revanche que l’objet a été subtilisé pour s’en prendre directement à l’avocat et l’empêcher de dévoiler d'autres documents compromettants.
Nous voyons décidément des choses hallucinantes sous le mandat de Macron , des coffres forts qui disparaissent pendant une perquisition , un ordinateur qui disparaît également pouvant compromettre un élu LREM ! dingue non ?
— fed42 (@fed421) March 3, 2020
En raison de la particularité du cas, le dossier du vol d’ordinateur a été confié à la police judiciaire parisienne. Les enquêteurs doivent notamment étudier les images de vidéosurveillance de l’établissement.