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Violences conjugales : une intervention en 6 minutes grâce au «téléphone grave danger»

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La jeune femme de 32 ans était équipée du « téléphone grave danger » depuis à peine trois jours. Trois jours seulement avant qu'elle n'ait à s'en servir, lundi 2 mars, quand son mari s'est présenté chez elle à Etampes (Essonne).

L'homme de 32 ans, condamné notamment pour violences conjugales en novembre 2019, venait de sortir de détention. Il avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire samedi avec interdiction d'entrer en contact avec son ex-compagne et leurs quatre enfants. «Il est entré chez elle hier matin. Elle a réussi à sortir du domicile. Il s'est écoulé 6 minutes entre le moment où elle a appuyé sur son téléphone et l'arrivée des trois fonctionnaires de police», explique à CNEWS le commandant Jean-Louis Molinié, chef par intérim du commissariat d'Etampes.

Le téléphone d'urgence en question dispose d'un bouton d'alerte qui permet à tout moment d'avertir les autorités et de déclencher une intervention des forces de l'ordre. Le dispositif permet notamment de géolocaliser la personne en danger.

Quand les policiers l'interpellent, l'individu, qui habite le même quartier que son ex-compagne, est encore alcoolisé de la veille : «Nos effectifs ont réagi d'autant plus vite qu'ils connaissaient très bien la situation de cette femme», poursuit le commandant Molinié. «Ils étaient intervenus plusieurs fois dans le passé quand elle avait été violentée par le suspect. C'est la première fois que ce téléphone était utilisé dans la circonscription, et il a d'ores-et-déjà prouvé son efficacité.»

 

L'homme a depuis regagné le chemin de la prison de Fleury-Mérogis pour finir de purger sa peine jusqu'en mai prochain.

 

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