Les représentants des personnels hospitaliers et des médecins libéraux sont reçus ce mardi 18 février au ministère de la Santé pour faire un point sur l'organisation face à l'épidémie de coronavirus.
A son arrivée au ministère, en remplacement d'Agnès Buzyn partie en campagne pour briguer la mairie de Paris, Olivier Véran a assuré que ce dossier était sa «priorité numéro 1». Dans cette optique, il a pu échanger avec les professionnels de santé afin d'anticiper les différents scénarios.
«Aujourd'hui l’épidémie est maîtrisée dans notre pays, mais il y a encore un très grand nombre de cas nouveaux chaque jour dans certains pays [...], nous devons être prêts pour parer à toute éventualité», a-t-il indiqué lundi.
Urgentistes, infectiologues, médecins généralistes, infirmiers... Une cinquantaine de spécialistes ont été conviés à cette réunion d'urgence, officiellement baptisée «réunion de mobilisation du système de santé».
Pour autant, le fait de se préparer à une pandémie ne veut pas dire que le scénario catastrophe est déjà d'actualité. «Nous imaginons le pire parce que c'est notre travail, mais il ne faut pas être alarmiste», a ainsi rassuré François Braun, président de Samu-Urgences de France, interrogé par Europe 1.
Cette réunion intervient d'ailleurs dans un contexte rassurant dans l'Hexagone. Sur les douze cas confirmés d'infection par le nouveau coronavirus en France, seules quatre personnes restaient hospitalisées ce mardi, a indiqué Olivier Véran. Il s'agit de quatre des six Britanniques contaminés fin janvier par un compatriote de retour de Singapour à l'occasion d'un séjour dans un chalet aux Contamines-Montjoie, dans les Alpes.