En direct
A suivre

Elections municipales à Paris, en direct : le second tour reporté

Les Parisiens seront appelés aux urnes les 15 et 22 mars. [© JOEL SAGET / AFP]

Les Parisiens éliront bientôt leurs maires et conseillers d'arrondissements. Le premier tour des élections s'est déroulé ce dimanche 15 mars dans le contexte particulier de la crise du coronavirus. Retrouvez toute l'actualité concernant les municipales dans la capitale.

Il faut savoir que le mode de scrutin à Paris (comme à Marseille et Lyon) est bien particulier, puisqu'il s'agit d'un suffrage universel indirect. Concrètement, on ne vote pas au niveau de la commune. En réalité, c'est une «mini-élection» qui a lieu dans chaque arrondissement, pour désigner des conseillers d'arrondissement. Une partie d'entre eux désignent ensuite le (ou la) maire de la ville, lors du conseil de Paris.

lundi 16 mars

Le second tour reporté en juin

Le gouvernement a proposé le report du second tour des municipales au 21 juin.

Cédric Villani appele au report du 2e tour

AGNès Buzyn «ARRête sa campagne» à cause du coronavirus

Agnès Buzyn a indiqué qu'elle interrompait sa campagne du 2e tour pour les élections municipales à Paris dans un communiqué diffusé ce lundi 16 mars. Une décision que l'ancienne ministre de la Santé justifie par «l'aggravation rapide de la situation sanitaire et de la situation dans les hôpitaux». 

La candidate invite ainsi l'ensemble de ses équipes à rester à leur domicile et à arrêter les actions de campagne.

«La seule priorité des Parisiennes et des Parisiens aujourd'hui doit être la lutte contre l'épidémie de Coronavirus et la préservation de la santé de nos concitoyens», a-t-elle écrit en conclusion de son message.

Dimanche 15 mars

Anne Hidalgo largement en tête

Selon les premières estimations, Anne Hidalgo (Paris en Commun) est donnée à 30,2 %, devançant largement Rachida Dati (LR) à 22 % et Agnès Buzyn (LREM) à 17,6 %.

David Belliard (EELV) serait à 11,6 %, Cédric Villani (dissident LREM) à 6,7 % des voix, Danielle Simonnet (LFI) à 5 % et Serge Federbusch (RN) à 1,2 %.

Moins de monde dans les bureaux de vote

A 17h, la participation à Paris s'élevait à 32,96 %. La chute est donc de près de 7 points par rapport à 2014, où 39,57 % des votants s'étaient déplacés à cette heure.

Pour rappel, en 2014, la participation totale au premier tour avait été de 56 %.

Les candidats aux urnes

Les candidats parisiens sont allés voter ce dimanche matin. C'est le cas notamment pour Anne Hidalgo (Paris en Commun), Rachida Dati (LR) et Agnès Buzyn (LREM).

jeudi 12 mars

«La ville est prête» pour l'élection

La maire de Paris Anne Hidalgo a organisé une conférence de presse ce jeudi 12 mars à propos du déroulement du premier tour de l'élection ce dimanche. L'élue a tenu à rassurer : «la ville est prête. Le scrutin peut se dérouler en toute confiance. J'appelle tous les Parisiens à venir voter».

Concernant l'organisation, «les agents de la ville seront mobilisés dès vendredi soir pour nettoyer tous les établissement scolaires qui serviront de bureau de vote. La totalité des 896 bureaux seront ouverts dimanche».

«Les isoloirs seront positionnés de telle sorte que leur ouverture ne nécessitera pas de manipuler le rideau». Anne Hidalgo appelle «tous les Parisiens à venir avec leurs stylos» pour émarger. Un «stock de stylos de secours» est aussi prévu, «nettoyés après chaque usage».

«Une réserve très importante» d'assesseurs et de personnels pour dépouiller les bulletins «est prévue pour assurer le bon fonctionnement des élections». La cellule de crise de la ville de Paris sera mobilisée toute la journée dimanche.

mercredi 11 mars

La candidate du parti Les Républicains, Rachida Dati, est en tête des intentions de vote du premier tour (25%), devant la maire socialiste sortante Anne Hidalgo (24%), selon un nouveau sondage BVA pour Orange et Europe1, publié mercredi, à quatre jours du premier tour. La candidate du parti de la majorité présidentielle, Agnès Buzyn, entrée en campagne il y a trois semaines après la démission de Benjamin Griveaux, se maintient en troisième position (19%), devançant l'écologiste David Belliard (12%) et l'ex-LREM, Cédric Villani (7%).

mardi 10 mars

Anne Hidalgo reprend la tête ?

La liste d'Anne Hidalgo (26 %, +1 point) creuse l'écart sur celle de Rachida Dati (23 %, -1) et reste en tête des intentions de vote, selon un nouveau sondage Ipsos-Sopra Steria diffusé ce mardi 10 mars. Le duo de tête devance toujours nettement la liste LREM d'Agnès Buzyn, stable à 19 %.

En perte de vitesse, la liste EELV de David Belliard ne recueille plus que 11 % (-1) et celle de Cédric Villani (ex-LREM) est créditée de 7 % (=) des intentions de vote. La liste de Danielle Simmonet (LFI, +0,5 point) recueille 4,5% d'intentions de vote, juste devant la liste de Serge Federbusch (4 %, =), soutenue par le RN, et une liste divers droite 3 % (=).

lundi 9 mars

les meetings des candidats à la mairie de Paris très perturbés

Rachida Dati maintient son meeting prévu ce lundi soir salle Gaveau, en présence notamment de Nicolas Sarkozy. Mais pour se conforter aux nouvelles mesures face au coronavirus, la candidate LR a décidé d'abaisser le nombre de spectateurs autorisé à 900, alors que le lieu peut en contenir 1.020 habituellement.

De son côté, la maire sortante de Paris Anne Hidalgo annule son meeting prévu jeudi au gymnase Japy, remplacé par un «meeting virtuel» sur Internet.

Idem pour le candidat écologiste David Belliard, qui annule son événement jeudi au Bataclan. Il organisera une «soirée militante alternative en plein air et de moindre ampleur». 

DIMANCHE 1er MARS

Dati en tête, devant Hidalgo et Buzyn, selon un sondage 

Rachida Dati (LR) arrive en tête des intentions de vote au premier tour des municipales à Paris (25%), suivie de la maire sortante PS Anne Hidalgo (24%) et de l'ex-ministre LREM de la Santé Agnès Buzyn (20%), selon un sondage Ifop-Fiducial paru dimanche

Dans cette étude pour le Journal du dimanche et Sud Radio, le candidat EELV David Belliard est crédité de 11%, le marcheur dissident Cédric Villani de 8% et l'insoumise Danielle Simonnet de 5%.

Lors du précédent sondage Ifop-Fiducial pour le JDD et Sud Radio paru le 23 février, Anne Hidalgo arrivait en tête avec 24% suivie de Rachida Dati (22%) et d'Agnès Buzyn (19%). David Belliard était à 12%, Cédric Villani à 9% et Danielle Simonnet à 6%.

Dans la dernière enquête, 73% des sondés disent être sûrs de leur choix contre seulement 68% dans la précédente.

Pour le second tour, dans l'hypothèse d'une quadrangulaire, une liste d'union entre Anne Hidalgo et l'écologiste David Belliard arriverait en tête avec 37% des suffrages, devant la liste Dati (32%), la liste Buzyn (22%) et la liste Villani (9%).

En cas de triangulaire, la liste Hidalgo-Belliard accentuerait son avance avec 39% des suffrages devant la liste Dati (33%) tandis qu'une liste d'union Buzyn-Villani recueillerait (28%).

Enquête réalisée en ligne du 25 au 28 février auprès de 946 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.

Lundi 24 février

Sarkozy et Baroin en soutien à Dati

Deux ténors de la droite vont s'engager dans la campagne ces jours-ci pour soutenir Rachida Dati : François Baroin et Nicolas Sarkozy, a annoncé la candidate LR ce lundi matin en marge de la présentation de son programme.

Le premier, possible candidat à la présidentielle de 2022, devrait être présent dans le 11e arrondissement ce mardi pour soutenir Nelly Garnier, la tête de liste et directrice de campagne de Rachida Dati. L'ancien président de la République, lui, devrait assister au grand meeting de la candidate LR, prévu le lundi 9 mars à la salle Gaveau (8e).

Cédric villani chiffre son projet

Le candidat LREM dissident a présenté ce lundi 24 février le chiffrement de son programme. Il estime à 8,5 milliards d'euros ses dépenses d'investissement pour la mandature 2020-2026.

Dans cette somme, environ 5 milliards d'euros seraient consacrés à l'écologie. Les plus grosses dépenses iraient à la production de logements sociaux, à l'automatisation, la dépollution ainsi qu'à l'accessibilité du métro, et à la rénovation thermique des bâtiments.

Samedi 22 février

Rachida Dati veut tripler le nombre de caméra de surveillance et 3.400 agents sur le terrain

«La première demande des Parisiens, c'est la tranquillité et la propreté», a estimé samedi la candidate LR à la mairie de Paris, Rachida Dati, qui propose notamment le triplement du parc des caméras de vidéoprotection, dans un entretien au Parisien.

«Je veux 3.400 agents sur le terrain, contre 2.900 actuellement. Ils seront équipés, comme dans toutes les grandes villes, avec armes létales, gilets pare-balles et flotte de véhicules sérigraphiés, équipés de sirène et de gyrophare, pour lutter contre la délinquance du quotidien», expose l'actuelle maire du VIIème arrondissement, qui souhaite dans chaque arrondissement «une antenne de police municipale avec un centre de supervision de la vidéoprotection».

Mme Dati veut par ailleurs porter à 4.000 le nombre de caméras en six ans, contre 1.360 actuellement, et créer un poste d'adjoint de la sécurité dans chaque arrondissement.

vendredi 21 février

Le premier débat aura lieu sur LCI le mercredi 4 mars

Le tout premier débat des municipales à Paris aura lieu sur LCI le mercredi 4 mars prochain. Le premier grand débat entre les sept principaux candidats à la mairie de Paris aura donc lieu à onze jours du premier tour des municipales, a indiqué vendredi la chaîne d'info du groupe TF1.

BFMTV et BFM Paris organiseront quant à eux le débat entre les deux tours du scrutin, prévus les 15 et 22 mars, qui se tiendra en milieu de semaine, a indiqué le directeur général de la chaîne Marc-Olivier Fogiel à l'AFP.

mÊME SANS GASPARD GANTZER, des colistiers poursuivent la campagne à paris

Des colistiers du mouvement «Parisiennes, Parisiens» ont annoncé vendredi dans un communiqué, poursuivre la campagne aux élections municipales à Paris, malgré le ralliement de son cofondateur Gaspard Gantzer à Agnès Buzyn (LREM).

«Cette décision unilatérale de Gaspard Gantzer, dont nous prenons acte, est à l'opposé de la démarche que nous avions initiée avec lui», ont dénoncé 11 têtes de listes à Paris du mouvement, créé en juin 2018 avec l'ex-conseiller du président François Hollande.

«Je reste président de 'Parisiennes, Parisiens', je n'ai pas quitté le mouvement», a répliqué M. Gantzer à l'AFP, expliquant que même s'il s'est allié à Mme Buzyn à titre personnel, «c'est moi qui possède le nom» du mouvement et qu'il «n'y a pas de liste 'Parisiennes, Parisiens' autonome».

Il a cependant affirmé ne pas vouloir de polémique juridique avec ses anciens colistiers. L'ancien communicant avait annoncé, jeudi 20 février, abandonner sa campagne indépendante à Paris et rejoindre Agnès Buzyn.

«Nous ne sommes pas en mesure aujourd’hui d’incarner seuls une alternative à Paris. Je le regrette, mais c’est ainsi», a expliqué Gaspard Gantzer. 

Jeudi 20 février

Gaspard Gantzer rejoint Agnès Buzyn

L'ancien communicant de François Hollande, Gaspard Gantzer, a annoncé ce jeudi 20 février abandonner sa campagne indépendante à Paris et rejoindre la nouvelle candidate de LREM Agnès Buzyn pour les municipales à Paris.

Le fondateur de «Parisiennes, Parisiens» était jusqu'alors crédité de 1 à 2% dans les intentions de vote.

Agnès Buzyn fixe ses deux priorités

Si elle est élue, «la sécurité et la propreté seront les priorités pour mes 100 premiers jours», a assuré la nouvelle candidate LREM, pendant une réunion à laquelle assistait notamment Laurent Nunez, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur. Selon Agnès Buzyn, qui entend s'appuyer sur le programme de Benjamin Griveaux dans ce domaine, cela passera notamment par la création d'une «police municipale formée et dotée d'armes létales».

De plus, l'ancienne ministre de la Santé devrait vite «apporter sa patte au projet», selon son entourage, et dévoiler ses premières propositions «ce week-end».

Un troisième sondage en deux jours

Anne Hidalgo arrive en tête, avec 24 %, des intentions de vote au premier tour des municipales à Paris, devant Rachida Dati (LR), désormais talonnée par la candidate LREM Agnès Buzyn, selon un sondage Ipsos/Sopra Steria diffusé ce jeudi 20 février.  La maire socialiste sortante devance Rachida Dati (20 %) et Agnès Buzyn (19 %), nouvelle tête de liste macroniste. Son prédécesseur, Benjamin Griveaux, était crédité ces dernières semaines d'environ 16% dans les sondages.

Derrière le trio de tête, l'écologiste David Belliard (EELV) recueille 13 % d'intentions de vote, devant le mathématicien Cédric Villani, désormais ex-LREM, à 9 %, selon cette enquête.

mercredi 19 février

La «bombe Dati» est lancée et passe devant Anne HidalGo dans le dernier sondage

Avec 25 % des intentions de vote au premier tour (en hausse de 5 points), la candidate des Républicains (LR) passe pour la première fois devant la maire socialiste sortante Anne Hidalgo (PS), qui reste stable à 23 %, selon le dernier sondage Odoxa, paru ce mercredi 19 février pour Le Figaro et CGI.

Mais attention, si la progression de Rachida Dati change la donne au premier tour, il n'en demeure pas moins que celle-ci ne sera pas suffisante, pour passer devant la maire sortante au second tour, et ce, quelles que soient les hypothèses envisagées.

A noter également que l'arrivée de l'ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, dans la bataille des municipales n'entraîne pas de répercussions notables dans ce sondage, puisque celui-ci aurait été réalisé avec le nom de Benjamin Griveaux. Quoi qu'il en soit, la liste «Paris Ensemble» est donnée en troisième position avec 17 % des intentions de vote. Soit 1 % de plus que lors du dernier sondage.

Quant aux autres candidats à suivre, le chef de fil écologiste David Belliard arrive en quatrième position, avec 14 % des intentions de vote (- 0,5 point) et le macroniste dissident Cédric Villani, en cinquième position, avec 7 %, accusant ainsi une forte baisse de 3 points.

la candidature d'Agnès Buzyn : «J'en ai toujours rêvé»

Pour sa première interview en tant que candidate LREM à la mairie de Paris, Agnès Buzyn confie au Parisien que se présenter aux municipales était une «évidence». «Je crois que j'en ai toujours rêvé», a-t-elle avoué, même si elle reconnaît que «beaucoup de gens [l]'ont appelée, du terrain à des personnalités».

Quant à la question de pourquoi ne pas être restée ministre malgré sa candidature, l'intéressée répond qu'elle connaît «parfaitement Paris», mais qu'elle avait «besoin d'être à 200 % pour finaliser le programme et pour [se] faire connaître des Parisiens». «Mon engagement est total, c'est pour ça que j'ai démissionné de mon poste de ministre», a-t-elle ainsi expliqué.

L'ancienne ministre entend désormais apporter sa «sensibilité», sa «vision» et ses «idées» au «travail de terrain extraordinaire» déjà réalisé par Benjamin Griveaux. Mais selon elle, «c'est une autre campagne qui démarre». Agnès Buzyn promet en effet une campagne «à [son] image». «Je pense que je peux apporter une forme d'apaisement et de rassemblement», a-t-elle assuré.

Mardi 18 fevrier

Cédric Villani se félicite d'un échange «cordial» et «sur le fond» avec Agnès Buzyn

L'ex-marcheur Cédric Villani s'est réjoui mardi d'avoir eu la veille un «échange cordial» et «sur le fond» avec la nouvelle candidate LREM pour les municipales à Paris Agnès Buzyn pour qui il a "du respect» et «de l'estime».

«L'échange téléphonique que nous avons eu hier était cordial, nous avons pu discuter de fond, de programmes» et «c'était important pour moi de prendre contact, de discuter de ce qui pour moi est très important dans cette campagne parisienne, quels sont les grands enjeux pour la capitale», a résumé sur France 2 le mathématicien. Interrogé sur un rapprochement possible entre leurs deux candidatures avant le 1er tour, M. Villani a répondu : «Chaque chose en son temps, d'abord, on parle du fond, je suis ouvert, je discute avec les uns avec les autres, de la même façon qu'un dialogue a aussi été engagé avec les Verts sur des grands enjeux parisiens».

Mais il a ensuite précisé à propos de la présence de bulletins Villani au 1er tour : «Je le dis depuis toujours, ma candidature continue en liberté, en indépendance, tout en étant ouverte à discussion avec les uns avec les autres». «Nous avons besoin de bienveillance et j'ai du respect pour Agnès Buzyn, j'ai beaucoup d'estime pour Agnès Buzyn», a ajouté le candidat.

Lundi 17 février

des tractations entre la candidate LREM et le mathématicien dissident

L'entourage du candidat LREM indique ce lundi 17 février que «Cédric Villani et Agnès Buzyn se sont entretenus au téléphone [...] pour envisager d’éventuelles convergences». 

Le mathématicien aurait «posé ses conditions». La première concerne le programme, avec «une demande de concessions majeures sur l’écologie, la démocratie, la métropole : un plan d’investissements de 5 milliards pour le climat, l’agrandissement de Paris, le tirage au sort».

La seconde est politique, car Cédric Villani souhaite «l’ouverture à un accord de second tour avec les Verts pour réussir l’alternance à Anne Hidalgo sur une base écologiste et progressiste». Le dissident est en effet en discussion depuis plusieurs semaines avec le candidat EELV, David Belliard, en vue de la création d'une «coalition climat».

Un ministre «devrait mener à bien les sujets», critique Philippe Martinez

Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a fait part lundi de son incompréhension face à la décision d'Agnès Buzyn de quitter le ministère de la Santé et des Solidarités, jugeant qu'un ministre «devrait mener à bien les sujets» dont il a la charge. «Quand on est ministre, on est ministre et on devrait mener à bien les sujets», a déclaré M. Martinez sur le plateau de LCI. «Il y en a quelques-uns dans la santé, je pense évidemment à la réforme des retraites mais aussi au malaise à l'hôpital qui dure depuis des mois», a-t-il relevé.

«Soit on est ministre et on a son boulot à faire, soit on fait autre chose... Mais il n'y a pas qu'elle, il y a le Premier ministre, il y a M. Darmanin», a-t-il ajouté. Ni Édouard Philippe, candidat au Havre, ni le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, candidat à Tourcoing, n'ont quitté le gouvernement pour mener campagne. «L'avenir de l'hôpital public» est «un sujet qui mérite toute l'attention de la ministre et du gouvernement», a jugé M. Martinez, «je ne comprends pas que des ministres en charge de dossiers aussi importants décident de quitter leur poste et de faire autre chose».

dimanche 16 février

Agnès Buzyn annonce être candidate pour remplacer Benjamin Griveaux

Reçue ce matin par le président de la République, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé, ce dimanche, être candidate à la mairie de Paris afin de remplacer Benjamin Griveaux après son départ de la campagne vendredi dernier.

Il y a quelques semaines, elle avait décliné la proposition de mener la campagne municipale dans le 15e arrondissement, pointant son agenda chargé avec notamment la crise du coronavirus et au sein des hôpitaux.

Le nouveau candidat LREM désigné dans la journée ?

Près de 48h après la renonciation de Benjamin Griveaux aux municipales à Paris, Jean-Baptiste Djebarri a annoncé que le nouveau candidat pour les élections parisiennes serait désigné dans la journée sur BFM TV. Pour remplacer Benjamin Griveaux, «il faut quelqu'un qui en ait envie» a ainsi avancé le secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la Transition écologique. Et c'est bien tout le problème, tant le choix d'un nouveau candidat qui fasse consensus semble compliqué.

Les réunions doivent reprendre en début d'après-midi au siège du parti En marche, y compris... avec le candidat dissident Cédric Villani. «Il est des moments où l'Histoire oblige à dépasser les querelles», a d'ailleurs affirmé le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand au JDD, appelant à un rassemblement «le plus large», y compris avec le mathématicien. Ce dernier – reçu samedi par le délégué général de LREM, Stanislas Guerini – ne serait pas pressenti pour une alliance immédiate, mais plutôt en vue du deuxième tour.

Face à la pénurie de candidats, certains marcheurs poussent même Stanislas Guerini à prendre lui-même la tête de la bataille, selon un participant à la réunion du bureau exécutif. Autres noms cités : celui de l'ex-secrétaire d'Etat au numérique, Mounir Mahjoubi, qui s'est dit «disponible» et pourrait faire figure de recours, celui du porte-parole du groupe LREM au Sénat, Julien Bargeton, qui s'est également proposé, ou encore, celui de son homologue à l'Assemblée, Sylvain Maillard.

Agnès Buzyn doit être reçue par Emmanuel Macron

La ministre des Solidarités et de la Santé devrait rencontrer Emmanuel Macron, ce dimanche, au sujet des municipales, a-t-on appris dans le JDD. Désormais sans candidat depuis la renonciation de Benjamin Griveaux ce week-end, le parti présidentiel cherche en effet toujours un nouveau candidat. Et nombreux sont ceux, chez les dirigeants de la ­Macronie, qui espéraient être représentés par Agnès Buzyn.

Si la ministre serait encore en train «d'hésiter» selon les dernières informations du JDD, beaucoup soulignent sa personnalité et sa notoriété, qui pourraient donner un second souffle à la campagne, quand d'autres se réjouissaient déjà d'une ­candidature féminine.

Fin janvier, Agnès Buzyn avait indiqué que les discussions au sujet de son implication dans la campagne des municipales étaient «mises en pause», en raison de son agenda. En pleine crise du coronavirus, difficile de croire que la ministre de la Santé puisse se consacrer pleinement à une campagne électorale.

Rachida Dati appelle les opposants à Anne Hidalgo à la rejoindre

La candidate officielle des Républicains a appelé ce dimanche ceux qui souhaitaient «l'alternance» face à la maire sortante Anne Hidalgo à la rejoindre, au lendemain de l'abandon du chef de file LREM Benjamin Griveaux.

«J’appelle solennellement tous nos amis politiques à nous rejoindre. Ceux qui partagent nos convictions, nos valeurs et nos combats depuis toujours. Unissons-nous pour mettre fin au déclin de Paris et à l’ère Anne Hidalgo», a-t-elle fait savoir sur Twitter, profitant de ce moment de flou chez LREM pour tirer son épingle du jeu.

Pour rappel, selon les derniers sondages (qui ne prennent pas en compte la renonciation de Benjamin Griveaux), Rachida Dati arriverait en deuxième position au premier tour des municipales, avec 20 % des voix, juste derrière Anne Hidalgo (23 %).

Samedi 15 février

LREM cherche toujours son nouveau candidat

Au lendemain de l'annonce choc de Benjamin Griveaux, plusieurs réunions se sont encore tenues samedi 15 février au siège de LREM pour lui trouver un successeur.

«Il faut réfléchir collectivement et rapidement», a souligné le chef du parti Stanislas Guérini, à l'issue de cette journée brainstorming. Le nouveau candidat devrait être connu dès lundi 17 février.

Marielle de Sarnez ne se représentera pas

La vice-présidente du MoDem Marielle de Sarnez, élue de Paris depuis 2001, a déclaré samedi à l'AFP qu'elle ne se représentait pas pour un nouveau mandat aux municipales de mars prochain, précisant que sa décision est sans lien avec le retrait du candidat LREM Benjamin Griveaux.

Confirmant une information du journal Le Monde, la cheffe de file du MoDem à Paris et élue du 6e arrondissement a indiqué que sa décision a été «murement réfléchie depuis des semaines et des mois» et qu'elle n'était «en aucun cas» liée à la déflagration qui touche la campagne municipale de La république en marche, dont le candidat Benjamin Griveaux a dû abandonner vendredi après la diffusion sur les réseaux sociaux de vidéos sexuelles.

Si le Modem avait annoncé fin janvier qu'il ralliait LREM aux municipales parisiennes, Mme de Sarnez avait choisi d'appuyer la liste du LR Jean-Pierre Lecoq dans le 6e.

«Je ne peux pas faire bien les deux missions qui sont les miennes», a précisé la conseillère de Paris qui est aussi députée et présidente de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale. «Ce n'est pas raisonnable. Je tourne cette page-là d'un mandat local à Paris». «J'ai voulu prendre le temps afin d'assurer ma succession», a-t-elle ajouté. Séverine de Compreignac, secrétaire générale du groupe parlementaire du MoDem à l'Assemblée, devrait lui succéder sur la liste de M. Lecoq.

vendredi 14 février

Stanislas Guérini réunit les parties-prenantes de la campagne au QG du mouvement

Dans un communiqué, le délégué général de La République En Marche a fait savoir que des réunions s'étaient tenues de 12h30 à 20h30 au siège du mouvement pour décider de la suite de la campagne.

«Le processus se poursuivra ce samedi» et le nom du candidat ou de la candidate qui prendra le relais sera «connu au plus tard en début de semaine prochaine», a-t-il assuré.

Benjamin Griveaux annonce son retrait de la campagne

Le candidat LREM aux municipales à Paris a annoncé, dans une vidéo enregistrée, le retrait de sa candidature dans le but de protéger ses proches après la diffusion d'une vidéo à caractère sexuel.

«Un site internet et des réseaux sociaux ont relayé des attaques ignobles mettant en cause ma vie privée. Ma famille ne mérite pas cela. Personne, au fond, ne devrait jamais subir une telle violence», a-t-il assuré.

«En ce qui me concerne, je ne suis pas prêt à nous exposer davantage ma famille et moi quand tous les coups sont désormais permis. Cela va trop loin», a-t-il ainsi conclu.

mardi 11 février

un débat télévisé entre tous les candidats ?

La dernière opposante à l'organisation d'un débat télévisé, Rachida Dati (LR), a finalement dit «oui» à cette idée, révèle Franceinfo ce mardi 11 février.

Une confrontation entre l'ensemble des candidats aux municipales à Paris devrait donc bel et bien avoir lieu. La date du mercredi 4 mars au soir aurait déjà été arrêtée. La chaîne et la durée resteraient toutefois encore à fixer.

Car cela fait déjà plusieurs semaines que LCI, BFMTV et France Télévisions luttent afin de décrocher la possibilité d’organiser un grand débat entre les différents candidats. En vain, alors que les négociations sont toujours en cours.

dimanche 9 février

Cédric Villani veut étendre Paris à 22 communes limitrophes

Le candidat «dissident» LREM a annoncé dans une interview au JDD paru ce dimanche 9 février vouloir «agrandir Paris». «Je plaide pour l'instauration d'une seule et mêmeentité administrative et politique, un «Nouveau Paris» élargi aux communes limitrophes, lesquelles doivent devenir de nouveaux arrondissements», a-t-il ainsi expliqué.

Ainsi élargi, ce «Nouveau Paris» passera de 2,2 à 3,3 millions d'habitants, de 105 à 182 kilomètres carrés et donc – comme le souligne Cédric Villani – d'une densité de 20.700 à 18.000 habitants au kilomètre carré. A terme, le mathématicien envisage même d'ajouter 7 autres communes aux 22 déjà citées, en comptant celles qui se trouvent aux frontières des bois de Boulogne (16e) et de Vincennes (12e). 

Pour cela, il propose un plan d'investissement de 300 millions d'euros sur la mandature, financés sur le budget de la mairie de Paris. «Je ne veux braquer personne», a-t-il néanmoins ajouté, assurant qu'un débat serait «primordial» et qu'il faudrait «consulter aussi bien les citoyens que les élus».

A savoir qu'il prône également «l'effacement des départements de la petite couronne» : les Hauts-de-Seine (92), la Seine-Saint-Denis (93) et le Val-de-Marne (94), mais également la transformation des onze établissements publics territoriaux – à l'instar de Paris Ouest La Défense ou encore Est Ensemble – en communes.

La «coalition climat» Belliard-Villani toujours d'actualité

«Lui [David Belliard] et moi [Cédric Villani] sommes d'accord», a ainsi avancé le candidat «dissident» LREM dans son interview au JDD, assurant ainsi que les deux hommes étaient d'accord sur un certain nombre de sujet, notamment «sur la nécessité d'arrêter les projets de bétonisation lancés par Anne Hidalgo, à commencer par Bercy-Charenton».

Pour rappel, le candidat écologiste David Belliard a proposé dépuis le mois de décembre la création d'une «coalition climat» allant de La France insoumise (avant le refus catégorique de la candidate Danielle Simonnet), au mathématicien Cédric Villani en passant par Anne Hidalgo, pour «mettre l'écologie au coeur des actions» publiques à Paris.

Cette coalition, qui pourrait voir le jour après le premier tour des municipales le 15 mars, constituerait l'esquisse d'une majorité possible pour diriger l'Hôtel de Ville. Mais si l'équipe de la maire sortante Anne Hidalgo s'est montrée «intéressée par une discussion avec Cédric Villani» à ce sujet, ce dernier a fait savoir qu'une telle coalition était «inenvisageable».

«Elle est comptable d'un bilan qui n'est pas satisfaisant», a-t-il observé, refusant ainsi toute négociation avec Anne Hidalgo et sous-entendant donc que seule la réunion du programme des Ecologistes et du sien était à prendre au sérieux.

vendredi 7 février

RACHIDA DATI promet de ramener la dette à zéro

La candidate LR aux municipales à Paris a promis de ramener la dette de la Ville de quelque 6 milliards d'euros aujourd'hui à zéro en fin de mandat, et ce, sans augmenter la fiscalité locale. Fin 2019, la dette de la capitale atteignait les 5,9 milliards d'euros, en baisse de 40 millions sur un an pour la première fois depuis 2003, mais à un niveau toujours élevé qui suscite les critiques de l'opposition.

En 2001, année de l'élection du précédent maire PS Bertrand Delanoë, elle atteignait un milliard, et devrait être de plus de 6,1 milliards fin 2020. Rachida Dati affirme que l'objectif de supprimer la dette est atteignable. «Je veux réduire toutes les dépenses de fonctionnement, remettre à plat tous les marchés publics et que la ville se déleste d'actifs immobiliers inutiles», détaille-t-elle.

Par ailleurs, la maire du 7e arrondissement assure qu'il «n'y aura pas d'augmentation de la fiscalité» ni «hausses des taxes indirectes», s'engageant également à «baisser tous les tarifs municipaux des familles, notamment les cantines, et des personnes âgées».

Emmanuel Grégoire, le premier adjoint d'Anne Hidalgo, se voit déjà en successeur

Emmanuel Grégoire, le premier adjoint à la mairie de Paris, a en effet récemment confié à M, le magazine du Monde, son ambition de succéder à Anne Hidalgo, faisant notamment savoir qu'il avait «envie» de briguer l'Hôtel de Ville.

«C'est désormais une perspective que je ne m'interdis pas d'envisager», poursuit le responsable de la campagne d'Anne Hidalgo pour sa réélection, lui-même tête de liste dans le 12e arrondissement.

«C'est Anne elle-même qui m'a invité à y penser, on est dans la transmission», explique-t-il, alors que l'article se fait l'écho de rumeurs qui le verraient occuper la mairie à la faveur d'une candidature d'Anne Hidalgo à l'Elysée en 2022, ou bien si elle abandonnait son mandat après les Jeux Olympiques de Paris en 2024.

Jeudi 6 février

Un programme très «vert» pour Anne Hidalgo

La maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, candidate à un nouveau mandat pour les municipales de mars, a présenté ce jeudi 6 février l'ensemble de son programme, axé sur l'écologie et l'environnement, thème majeur de la campagne.

Au menu : neutralité carbone, pistes cyclables, plantation d'arbres ou encore piétonisation de quartiers partout dans la ville. Sans oublier des propositions en faveur du logement et de la propreté.

mercredi 5 février

David BElliard, seul «vote utile»

A Paris, le candidat écologiste s'est affiché comme «le seul vote utile», invitant les électeurs à se méfier «des contrefaçons». «Il est temps, c'est le moment. Pour l'écologie, pour Paris, le seul vote utile c'est nous», «nous sommes portés par le vent de l'espoir qui s'est levé et ne retombera plus», a déclaré le candidat EELV.

Devant des centaines de soutiens et de nombreuses personnalités écologistes, dont les eurodéputés Yannick Jadot, Karima Delli et David Cormand, le secrétaire national d'EELV Julien Bayou, mais aussi l'ex-socialiste Delphine Batho (urgence écologiste), il a dénoncé «la course à l'échalote à celui qui sera le plus écologiste».

Crédité de 14,5 % des intentions de vote selon le dernier sondage, il a officiellement fait savoir qu'il serait «en tête au premier tour» des municipales le 15 mars et a formulé ses 200 propositions pour Paris.

Benjamin Griveaux, monsieur propre

En cas d'élection, le candidat LREM à la mairie de Paris Benjamin Griveaux, a promis ce mercredi 5 février une capitale propre «en 100 jours». Pour parvenir à cet exploit, «nous lancerons une grande opération Paris propre+ à mon arrivée».

Cela passera notamment par «un grand plan de lutte contre les rats», «une grande opération de nettoyage des tags», une mobilisation pour «remettre de l'ordre dans les rues» avec «une politique de sensibilisation et de verbalisation massive pour les dépôts d'ordures, les jets de mégots et les emballages jetés sur la voie publique».

Cédric Villani entre dans le concret

Alors qu'il doit présenter l'ensemble de son programme lors d'un meeting ce mercredi 5 février au soir au Trianon, Cédric Villani, candidat dissident LREM à la mairie de Paris, a dévoilé ses premières mesures.

Et ces idées ont une teinte très «verte». Parmi les mesures pour «préparer 2030», le scientifique veut consacrer 5 milliards d'euros à la transition verte, propose l'automatisation des lignes 7, 8 et 13 du métro, un plan de 400 millions d'euros pour la construction de pistes cyclables et la création de «trois promenades plantées».

Anne Hidalgo muscle son jeu

La maire de Paris Anne Hidalgo a présenté ce mercredi 5 février plusieurs idées en faveur de la sécurité dans la capitale. Si elle est réélue, elle promet ainsi une «agence parisienne de travail d'intérêt général» pour les mineurs délinquants et un système «zéro collégien dans la rue» contre le décrochage scolaire. Elle a aussi détaillé les contours et les missions de la police municipale qu'elle souhaite mettre en place.

L'élue de gauche doit présenter l'ensemble son projet et de ses mesures «pour un Paris plus accessible, plus écologique et plus solidaire» ce jeudi 6 février au matin.

Mardi 4 février

Des Parisiens tirés au sort sur les listes de Cédric Villani

L'équipe de campagne de Cédric Villani a présenté mardi une liste de 48 Parisiennes et Parisiens tirés au sort pour figurer sur les listes du dissident LREM aux municipales à Paris. Ils faisaient partie des 575 personnes qui avaient fait acte de candidature, avant de passer par un processus et une série d'entretiens. Une partie d'entre eux figurera en position éligible pour le Conseil de Paris.

Les profils des personnes retenues sont variés : une conductrice de la RATP, un juriste, un «développeur», un architecte, «un directeur de centre de rétention»..., a précisé Paula Forteza, tête de liste dans le 19e arrondissement.

Dimanche 2 Février

Les idées vertes d'Anne Hidalgo

Création d'une centaine de «mini forêts  urbaines», de «dizaines de rues végétales» et plantation de 170.000 arbres : Anne Hidalgo détaille ses propositions pour introduire davantage de nature dans Paris, dans un entretien au Journal du Dimanche.

La maire PS de Paris, candidate à sa réélection, présentera jeudi son programme pour les municipales de mars dont «le socle sera l'écologie», dit-elle.

Elle propose une «végétalisation massive» qui passera «par la création de dizaines de rues végétales et 100% piétonnes, dans tous les arrondissements». «Enherbées», elles «formeront un grand parcours vert parisien».

Mme Hidalgo prévoit aussi des «forêts urbaines» derrière l’Opéra, sur le parvis de l’Hôtel de ville, devant la gare de Lyon et encore au pied de la tour Montparnasse. Et «une centaine de mini forêts urbaines - une trentaine d’arbres et de la pelouse - sur des petites parcelles de 200 mètres carrés dans chaque arrondissement, comme cela se fait à Tokyo».

Si elle est réélue, la maire de Paris veut planter «environ 170.000» arbres en six ans, «partout où c’est possible». Et «à chaque fois qu’un enfant parisien naîtra, nous organiserons la plantation d’un jeune arbre par les parents, avec parrainage».

samedi 1er février

Benjamin Griveaux promet 100.000 euros pour aider les Parisiens à acheter leur logement

Dans une interview donnée au Parisien ce samedi 1er février, Benjamin Griveaux, le candidat LREM, a annoncé son intention «d'aider les classes moyennes à devenir propriétaires» s'il est élu. «Je propose que la ville de Paris créé un organisme qui apportera jusqu'à 100.000 euros pour un achat en résidence principale», a-t-il indiqué.

Selon l'ancien porte-parole du gouvernement, il s'agirait «d'un apport», et «non d'un prêt», qui serait ensuite remboursé «au moment de la revente». «La ville prendra une part de la plus-value qui sera plafonnée autour de 20 % du prix du bien», a-t-il expliqué, sachant qu'il entend étendre ce dispositif à 20.000 logements environ, d'ici à 2026.

Soit un investissement de 2 milliards d'euros que Benjamin Griveaux entend financer en mettant «700 millions d'euros sur la table, avant de lever 1,3 milliard d'euros restants sur les marchés», et ce, sur l'ensemble de la mandature.

Les familles de la classe moyenne sont notamment visées par le dispositif, par exemple les couples avec un enfant qui gagnent environ 6.000 euros par mois à deux, soit «trop pour accéder au logement social et pas assez pour acheter», a précisé l'entourage du candidat.

mercredi 29 janvier

Cédric Villani «n'est plus adhérent» de LREM

Cédric Villani, candidat LREM dissident aux municipales à Paris et menacé d'exclusion du parti, veut «se concentrer sur le fond», a-t-il indiqué sur sur Radio Classique. «On va parler du climat, de l'environnement, mais cessons de parler discussions, alliances», a continué le mathématicien, interrogé sur la possibilité qu'il rejoigne la «coalition climat» prônée par le candidat EELV David Belliard.

Dans le même temps,  alors que Cédric Villani a rejeté la demande d'Emmanuel Macron de se «rapprocher» de Benjamin Griveaux, le chef de l'Etat veut cependant croire qu'un tel rapprochement reste possible, selon son entourage. «La réflexion et les échanges se poursuivent. Le divorce n'est pas consommé entre le président et Cédric Villani», selon la même source.

Pierre-Yves Bournazel tête de liste LREM dans le 18e

A la suite de son ralliement à Benjamin Griveaux, Pierre-Yves Bournazel (ex-LR) a été désigné co-tête de liste pour La République en Marche dans le 18e arrondissement, avec Justine Henry, référente du parti.

Il avait été la tête de liste UMP-UDI-MoDem dans ce même arrondissement pour les élections municipales de 2014. Il y a ensuite été élu député en 2017.

Lundi 27 janvier

Cédric Villani «n'est plus adhérent» de LREM

Pour Stanislas Guerini, le patron du parti présidentiel, Cédric Villani «n'est plus adhérent» de LREM. 

Cédric Villani, député LREM de l'Essonne, «a indiqué sa rupture avec le président de la République et qu'il quittait la République en marche. Je crois que les propos sont clairs, et donc moi, je demanderai mercredi soir à mon bureau exécutif d'acter le fait que Cédric Villani n'est plus adhérent de la République en marche», a indiqué Stanislas Guerini sur Radio Classique.

Isabelle Saporta soutient Cédric Villani

La journaliste Isabelle Saporta, qui a quitté la semaine dernière campagne du candidat (Parisiennes, Parisiens) Gaspard Gantzer, apporte son soutien à Cédric Villani. Après son entrevue avec Emmanuel Macron, le mathématicien aurait appelé Isabelle Saporta, et lui aurait dit «tu n’as plus aucune raison de me dire non», selon Franceinfo. Une discussion qui se serait révélée positive, puisque l'équipe de Cédric Villani a acté ce rapprochement.

Compagne de l'eurodéputé EELV Yannick Jadot, Isabelle Saporta appelle depuis plusieurs semaines à former une «coalition climat». Elle a notamment eu une réunion avec David Belliard, le candidat des verts à Paris.

Dimanche 26 janvier

Cédric Villani annonce maintenir sa candidature

«Entre l'appartenance à un appareil politique et l'engagement pour la ville qui m'a fait, je choisis de rester fidèle aux Parisiens en maintenant ma candidature librement», a immédiatement répondu Cédric Villani au communiqué de l'Elysée, affichant ainsi ses intentions de rester dans la course malgré la demande d'Emmanuel Macron de rallier Benjamin Griveaux.

Si depuis plusieurs semaines, de nombreuses voix s'élèvent au sein de La République en marche pour appeler à l'exclusion du dissident si celui-ci se maintenait dans la course aux municipales, ce dernier a choisi Paris. «Je sais ce que je dois à Emmanuel Macron, je sais aussi ce que je dois aux Parisiens qui me font confiance», a-t-il confié à l'issue de cet entretien d'une heure avec le Président de la République.

Emmanuel Macron demande à Cédric Villani de rallier Benjamin Griveaux

Ordre du Président de la République. A l'issue d'un entretien prévu et annoncé avec Cédric Villani, le candidat dissident LREM, Emmanuel Macron lui aurait en effet demandé de «se rapprocher de Benjamin Griveaux dans un esprit d'unité et de rassemblement afin de faire converger les projets».

Si c'est bien Cédric Villani qui avait annoncé la tenue d'une telle rencontre, c'est finalement l'Elysée qui a pris l'initiative de communiquer à l'issue de l'entretien. Et ce, alors même que le dernier sondage Odoxa pour CGI et Le Figaro a mis en évidence les difficultés du camp présidentiel pour la conquête de la mairie de Paris.

Selon celui-ci, Benjamin Griveaux, le candidat officiel investi par LREM, recueille 16 % des intentions de vote au premier tour, et Cédric Villani 10 %, bien loin derrière Anne Hidalgo (24 %) et Rachida Dati (18 %).

Agnès Buzyn veut s'engager avec Benjamin Griveaux, mais...

La ministre de la Santé Agnès Buzyn a assuré dimanche avoir «envie de rejoindre la campagne» de Benjamin Griveaux aux municipales à Paris, se disant «en discussion» avec le candidat de la République en marche. La ministre a cependant reconnu que les discussions avec l'ancien porte-parole du gouvernement étaient «aujourd'hui en pause» en raison de son agenda très chargé, citant la crise à l'hôpital, la réforme des retraites et «surtout» le coronavirus. Elle était jusqu'à présent fortement pressentie pour mener la liste LREM dans le 15e arrondissement.

Les gares font irruption dans la campagne

Benjamin Griveaux (LREM) et Cédric Villani (dissident) ont fait des propositions de réaménagement, voire de déménagement, des gares du Nord et de l'Est.

Mercredi 22 janvier

Cédric Villani menacé d'exclusion par LREM s'il maintient sa candidature

Cédric Villani, menacé d'exclusion de LREM parce qu'il maintient sa candidature dissidente à la mairie de Paris, a considéré mercredi qu'une telle mesure n'était pas «dans l'esprit d'En marche», lors d'un entretien sur RTL. M. Villani, qui brigue l'hôtel de ville de la capitale alors que La République en marche a investi Benjamin Griveaux, est sous le feu des critiques de plusieurs ténors de la majorité qui réclament son exclusion du parti présidentiel, ainsi que celle de ses colistiers, une fois que ses listes seront déposées - la date limite est fixée au 27 février.

«Pour moi, l'exclusion, ce n'est pas dans l'ADN, ce n'est pas dans l'esprit d'En marche, ce n'est pas dans l'esprit du mouvement fondé par Emmanuel Macron et dans lequel je me suis engagé», a considéré le député toujours LREM de l'Essonne. «L'exclusion, ça rétrécit. Pour Paris, on a besoin d'élargir la discussion, on a besoin de voir les choses en grand», a-t-il poursuivi, en expliquant que «si cette décision d'exclusion se confirmait, ce serait triste, ça montrerait que ce qui aurait pu être un grand mouvement se conduit comme un vieux parti, avec tous les travers que ça représente».

mardi 21 janvier

Benjamin Griveaux veut créer «une cellule d'urgence» pour les commerçants

Le candidat LREM à Paris a promis, ce mardi 21 janvier, un «plan Marshall», en faveur du commerce de proximité. Une sorte de «cellule d'urgence» qui permettrait de venir en aide – via un «fonds de solidarité» – aux commerçants les plus touchés par le mouvement des Gilets jaunes et les grèves.

«Je ne compte plus les quartiers parisiens où les commerces disparaissent», a ainsi déploré Benjamin Griveaux, qui a fait part de ses intentions dans une lettre ouverte aux artisans et commerçants de la capitale.

Le candidat souhaiterait ainsi que ces «cellules d'urgence commerciales» soient placées sous l'autorité de chaque maire d'arrondissement», afin de pour répondre «concrètement et plus rapidement pendant les périodes de crise» aux commerçants.

Jean-Pierre Lecoq (LR) offre la 3e place de sa liste à un candidat LREM

Fidèle à ses engagement, le maire du 6e arrondissement et candidat à sa réélection – qui prône le rassemblement et l'union des partis afin de contrer Anne Hidalgo –  a annoncé, ce mardi 21 janvier, qu'il souhaitait attribuer la 3e place sur sa liste, place éligible au conseil de Paris, à un membre de La République en Marche.

L'élu – en poste depuis plus de 25 ans – confirme ainsi une information parue, ce lundi 20 janvier, dans La Lettre de l'Expansion, qui souligne également que ce derneir a gardé la deuxième place de sa liste à Marielle de Sarnez (Modem), conseillère de Paris sortante.

Philippe Goujon appelle à faire «une alliance»

Baron de la droite à Paris, le maire sortant du 15e arrondissement – et candidat à sa réélection – n'a toujours pas trouvé d'accord avec Rachida Dati, la candidate LR dans la capitale. Plutôt que de lui apporter son soutien officiel, Philippe Goujon persiste en effet à se dire «indépendant» et à prôner «une alliance» plus large pour battre Anne Hidalgo, souligne-t-il dans Le Parisien.

Ce positionnement ne plaît pas à l'ancienne ministre de la Justice, qui demande une fidélité absolue, et menace donc d'investir un autre candidat LR face à Philippe Goujon dans le très stratégique 15e arrondissement.

Mercredi 15 janvier, les deux ne sont pas parvenus à se mettre d'accord lors de la première réunion de la Commission nationale d'investiture des Républicains. Le second round de négociations est prévu ce mercredi 22 janvier.

Lundi 20 janvier

Cédric Villani ne veut rien lâcher

Cédric Villani, candidat dissident LREM à la mairie de paris, a déclaré lundi sur franceinfo espérer «toujours être maire» fin mars, soulignant qu'il était avec le candidat officiel LREM Benjamin Griveaux et le candidat écologiste David Belliard «dans un mouchoir de poche», même si un nouveau sondage Ifop-Fiducial pour le Journal du Dimanche et Sud Radio, le place en 5e position, avec 13% d'intentions de vote. Quelques jours plus tôt, le député Agir et candidat à la mairie de Paris Pierre-Yves Bournazel proposait dans une lettre publique à Benjamin Griveaux et Cédric Villani d'organiser une rencontre en vue d'une potentielle alliance. 

L'urgentiste Patrick Pelloux soutient Anne Hidalgo

L'urgentiste et ancien collaborateur de Charlie Hebdo, Patrick Pelloux, s'engage dans la campagne municipale de Paris auprès de la maire PS sortante Anne Hidalgo, en devenant co-président du comité de soutien de son candidat dans le IXe arrondissement, Arnaud Ngatcha. «Il faut défendre le côté populaire, les commerces de proximité, bars, troquets et restaurants, relancer des salles de danse où les femmes pourront aller s'amuser sans être importunées» dans le 9e arrondissement, insiste le médecin.

Dimanche 19 janvier

Anne Hidalgo s'échappe, rachida dati confirme sa 2e place, et les marcheurs décrochent

Selon un nouveau sondage Ifop pour le Journal du Dimanche, la liste «Paris en commun» d'Anne Hidalgo, maire PS sortante, obtiendrait 25% des voix devant la liste «Engagés pour changer Paris» de Rachida Dati, ancienne Garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy (19%). 

Les députés LREM Benjamin Griveaux (15%) et Cédric Villani (13%) paient la division de leur camp.

Entre eux s'intercale l'écologiste David Belliard (14%), soumis à rude concurrence dans un paysage municipal où tous les candidats s'évertuent à verdir leur programme.

vendredi 17 janvier

MARLÈNE SCHIAPPA DÉNONCE DES OPPOSANTS «TRÈS MENAÇANTS» LORS D'UNE RÉUNION ÉLECTORALE

La secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, candidate aux élections à Paris a dénoncé l'attitude «très menaçante» d'opposants, lors d'une réunion électorale la veille au soir. «Des manifestants, des gilet jaunes, des gens assez hostiles, se sont infiltrés dans la réunion, en plus d'une manifestation qui s'est tenue devant», a-t-elle expliqué sur Radio Classique. Et d'ajouter : ces personnes ont eu «des gestes de violence et de menace», ont «crié des injures vis-à-vis de moi» et «des colistiers qui étaient présents», ont «fait de l'intimidation pour empêcher la réunion de se tenir en hurlant, en faisant du bruit, en tapant sur les murs ou avec des verres», ceci «de façon très intimidante pour les gens qui étaient venus pour parler de la campagne».

Jeudi 16 janvier

Pierre-Yves Bournazel se retire et soutient Benjamin Griveaux

Alors que les deux hommes se sont rencontrés ce week-end, Pierre-Yves Bournazel, député de Paris et candidat aux municipales sans étiquette, a finalement décidé de se retirer de la course, au profit du candidat de la majorité, Benjamin Griveaux. «Nous partageons le constat de l'échec de la maire sortante et une vision commune de l'avenir de Paris», a-t-il écrit dans une lettre.

«Dans l’intérêt de Paris, je crois toujours à un rassemblement des progressistes. Nous pouvons être des partenaires pour construire une majorité de projets. L’envie d’alternative à Anne Hidalgo est là. À nous de créer un électrochoc et de la rendre possible», avait-il déjà fait savoir il y a quelques jours, annonçant en filigrane son ambition de créer une coalition plus large.

SAMEDI 11 JanVier

Anne Hidalgo annonce sa candidature pour un deuxième mandat à Paris

La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, a officialisé sa candidature à un deuxième mandat aux municipales de mars 2020, dans un entretien au Parisien mis en ligne samedi soir.

«Oui. Je suis candidate à un nouveau mandat de maire de Paris», a déclaré Anne Hidalgo, 60 ans, ajoutant que la question écologique sera le socle de son projet pour la capitale où la gauche est au pouvoir depuis 2001.

On n'attendait plus qu'elle: Anne Hidalgo a officialisé samedi, à deux mois des municipales, sa candidature à un deuxième mandat à la mairie de Paris avec la volonté de mettre l'écologie au coeur de son projet.

Fin décembre, elle ne cachait pas son impatience à descendre dans l'arène, et confiait à l'AFP avoir «hâte». Pour autant, l'élue socialiste est la dernière à se lancer, suivant jusque-là à distance et avec une certaine gourmandise les premiers pas parfois hasardeux de ses concurrents, notamment à LREM, minée par la rivalité interne entre Benjamin Griveaux et Cédric Villani.

Vendredi 10 janvier

Stanislas Guerini demande à Cédric Villani de «choisir»

Stanislas Guerini, le délégué général de LREM, a demandé vendredi à Cédric Villani, le candidat dissident à la mairie de Paris, de «choisir» s'il reste ou non dans la République en marche.

«La question se pose pour lui de choisir ce qu'il veut, soit on est dans la République en marche, soit on est en dehors», a réclamé sur Sud Radio le patron du mouvement, sans le menacer pour autant d'une exclusion du parti présidentiel. «Il faut choisir, et aller jusqu'au bout contre son camp, contre la majorité, contre le président de la République, c'est se mettre en dehors de la République en marche», a-t-il insisté, car «une position qui est, jusqu'au bout d'une certaine façon, de rester dans la division, c'est une position qui ne peut pas être compatible avec celle de rester dans la République en marche».

«Cédric Villani s'éloigne de plus en plus de la République en marche, c'est le choix qu'il a fait, il discute avec beaucoup de monde, mais il refuse de discuter avec les gens de son propre mouvement politique, ce qui est toujours étonnant», a déploré pour sa part sur France 2 le candidat officiel Benjamin Griveaux.

jeudi 9 janvier

Marlène Schiappa candidate pour soutenir benjamin griveaux

La secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations a annoncé qu'elle serait candidate aux municipales dans le 14e arrondissement, sur une liste soutenant Benjamin Griveaux. Sa présence est surtout symbolique, puisqu'elle indique au Parisien qu'elle ne sera pas tête de liste.

Impossible, donc, en cas de victoire, qu'elle devienne maire de l'arrondissement. Son désir est de rester au gouvernement, affirme-t-elle. Le but de la manœuvre est uniquement de montrer que l'exécutif soutient Benjamin Griveaux, face à Cédric Villani (qui est d'ailleurs tête de liste dans le 14e arrondissement).

villani et griveaux se tendent la main grâce à bournazel

Sur Twitter, le candidat LREM officiel Benjamin Griveaux et le dissident Cédric Villani ont annoncé qu'ils acceptaient de se rencontrer pour dialoguer, répondant tous deux à l'invitation de Pierre-Yves Bournazel, élu du 18e, candidat sans étiquette à la mairie de Paris.

Il s'agit peut-être des prémices d'une alliance entre les trois hommes, pour une liste commune plus forte face à Anne Hidalgo.

Mercredi 8 janvier

 Macron pas opposé à la candidature dissidente de Villani ?

Le député Cédric Villani, candidat LREM dissident à la mairie de Paris, a assuré mercredi que c'était du «pipeau» de dire qu'Emmanuel Macron avait essayé de le «débrancher», et a salué le ralliement du député LREM de Paris Hugues Renson.

«Ca n'est jamais arrivé, c'est du vrai pipeau», a répondu sur LCI le mathématicien, interrogé sur une information du Canard enchaîné selon laquelle le président de la République aurait tenté de le faire renoncer à sa candidature. «Ni directement, ni indirectement», a même précisé celui qui a choisi de maintenir sa candidature en dépit de la décision de la Commission d'investiture de LREM de désigner Benjamin Griveaux.

une nouvelle investiture chez lr créé

La Commission nationale d'investiture LR a décidé de désigner Geoffroy Boulard, le maire sortant, pour mener campagne dans le 17e arrondissement. Un choix qui risque de provoquer un nouveau séisme au sein du parti. Rachida Dati, la candidat LR à la mairie de Paris, a réagi à cette décision sur Twitter, indiquant que «la CNI avait statué en [son absence] et que «à partir de ce jour, elle prend toute sa liberté dans la campagne».

Il faut dire que Geoffroy Boulard — qui avait démissionné de ses fonctions au sein des LR au lendemain de la claque des élection européennes et s'était rapproché de LREM – n'était pas le choix premier de Rachida Dati. Celle-ci avait plutôt envisagé d'investir une candidate face à lui dans le 17e, en l'occurrence sa propre directrice de campagne, Nelly Garnier.

Les Verts de David Belliard rejoints par le parti animaliste

Le Parti animaliste rejoint la coalition "l’Écologie pour Paris" menée par David Belliard. Des candidats de cette formation de défense de la cause animale seront ainsi présents «sur chacune des 17 listes "L’Écologie pour Paris" en arrondissement, notamment  dans le 18ème avec Douchka Markovic, co-fondatrice du Parti animaliste», ont indiqué les nouveaux alliés.

«C’est un accord historique, qui marque notre volonté de changer en profondeur la place des animaux, et plus généralement de tous les vivants, à Paris et dans sa métropole», a souligné David Belliard. Le candidat EELV est crédité entre 13 et 16 % des voix dans les derniers sondages.

Mardi 7 janvier

La candidature d'Anne Hidalgo officialisée rapidement ?

Il est prévu depuis plusieurs semaines que la maire sortante officialise sa candidature «courant janvier». Ce pourrait être chose faite «ce week-end, lundi au plus tard. Après les derniers vœux de sa mandature adressés au Conseil de Paris, vendredi matin», selon Le Figaro.

Dans l'entourage d'Anne Hidalgo, on souligne que la maire sortante ne se prononcera pas ce vendredi et que «rien n'est définitivement stabilisé», mais que l'annonce ne tardera plus.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités