Fabien, Elisa, Gabriel, Julia, Miguel, Amélie, Ciara etc... Depuis le 1er décembre 2017, quand une tempête se forme en Europe, elle est baptisée par Météo France en partenariat avec les services météorologiques espagnol (AEMET) et portugais (IPMA).
Les tempêtes sont nommées dès lors qu'elles sont susceptibles de déclencher une alerte vent de niveau orange sur l'un de ces trois pays. C'est précisément le cas de la tempête Amélie, qui s'apprête à frapper la façade Atlantique ce week-end du 2-3 novembre 2019.
Liste pré-établie
Des listes de noms sont pré-établies avant la saison des dépressions hivernales. Les noms sont ensuite attribuées selon l'ordre également pré-défini. Ainsi, Amélie est le premier nom de la liste 2019-2020. Suivront Bernardo, Cecilia, Daniel...
© Capture Météo France
A noter que l'équilibre est assuré entre noms féminin et masculin, comme en témoigne l'alternance de cette liste.
Dans les cas où la tempête frapperait d'abord l'Irlande ou la Grande-Bretagne, ce sont les services météorologiques de ces pays qui choisissent le nom de la dépression, et qui sera ensuite utilisé dans les autres pays.
Jusqu'au 1er décembre 2017, un autre système d'attribution des noms était en vigueur en France. Les tempêtes étaient alors baptisées par l'institut météorologique de l'université de Berlin. Lors des années impaires, seuls des noms masculins étaient utilisés tandis que des noms féminins étaient utilisés lors des années paires.
Si l'institut allemand continue à baptiser les tempêtes, la France, l'Espagne et le Portugal utilisent désormais leur propre nomenclature.