Vendredi 5 juillet, les quelque 743.000 candidats de la session 2019 du baccalauréat ont découvert s'ils avaient obtenu le précieux sésame du premier coup, s'ils allaient au rattrapage ou s'ils avaient échoué. Mais, concernant ces derniers, que faire si on est recalé ?
Le redoublement : la meilleure solution et la plus simple
Pour ne pas se fermer les portes de l'enseignement supérieur, la meilleure solution pour les non-admis reste encore le redoublement.
Selon les statistiques, 9 lycéens sur 10 obtiennent en effet le bac après avoir redoublé. Etant donné qu'ils connaissent déjà le programme de Terminale et les différentes épreuves, ils augmentent d'autant leurs chances de réussite.
En faisant le choix du redoublement, la nouvelle année qui est offerte aux recalés leur permettra également d’obtenir un meilleur dossier scolaire et donc d'avoir un meilleur accès à l’enseignement supérieur.
A noter également que, depuis 2016, les élèves ayant échoué à l'examen sont autorisés, à la rentrée scolaire suivante, à préparer à nouveau le baccalauréat dans l'établissement dans lequel ils étaient scolarisés. Une décision prise par les autorités pour éviter le décrochage scolaire.
Les lycéens en filière générale ou technologique qui ont échoué ont aussi le droit de conserver, s'ils le demandent, leurs notes aux épreuves écrites supérieures ou égales à 10 sur 20, dans la limite des cinq sessions suivantes (tous les détails ici).
Mais attention, les lycéens faisant ce choix ne pourront plus prétendre à l'attribution d'une mention à l'examen l'année suivante.
Repasser l'examen en candidat libre
Une autre solution qui s'offre aux non-admis consiste à repasser l'examen en candidat libre. A condition toutefois d'être extrêmement motivé et de faire preuve d'une grande capacité de travail.
Il est en effet très difficile de réussir le baccalauréat lorsqu'on est seul puisqu'on n'a plus accès à l'aide et au suivi offerts par son lycée.
Studyrama, site spécialisé dans l'orientation, la vie étudiante et la réussite professionnelle, souligne par ailleurs qu'une expérience professionnelle en France ou à l’étranger, une action de bénévolat ou un engagement en service civique sont autant d’alternatives utiles et valorisantes sur un CV permettant aux jeunes d’optimiser leur année avant le passage du bac en candidat libre.
Enfin, en cas de grosses difficultés dans une ou plusieurs matières, changer de série peut aussi s'avérer être une bonne option.
Autre option : les lycéens recalés peuvent opter pour une capacité en droit ou en gestion, qui donne en deux ans un niveau bac + 1.
Les écoles spécialisées ou «de métier» qui recrutent mais des bts qui se ferment
Pour les lycéens souhaitant se lancer au plus vite dans la vie active, des écoles spécialisées ou de métier peuvent être envisagées.
Certaines sont en effet accessibles aux non-bacheliers dans des secteurs tels que : le commerce, la communication, les ressources humaines, l’art, le numérique et le digital, le transport/logistique, l’industrie, l’hôtellerie-restauration, le tourisme….
Ces écoles proposent pour la plupart un diplôme certifié et inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP).
Mais elles permettent, surtout, de former des jeunes rapidement opérationnels et adaptables, recherchés sur le marché de l’emploi.
Bon à savoir : jusqu'à l'année dernière, certains établissements proposaient des BTS sans exiger le bac. Même s'il s'agissait dans leur très grande majorité d'établissements hors contrat, donc payants.
Ce n'est plus vrai aujourd'hui : un décret en date du 21 mars 2019 a ainsi modifié le code de l’éducation en ajoutant l’obtention du baccalauréat comme condition obligatoire d’admission en BTS.