C’est l’une des places les plus emblématiques de la capitale. Réaménagée depuis le 17 septembre, la place de la Bastille affiche à partir du mardi 18 juin un nouveau sens de circulation pour les automobilistes et de nouvelles allées pour les piétons et les vélos.
Dès mardi, le rond-point de la colonne de Juillet sera rattaché au parvis du bassin de l’Arsenal pour former une esplanade de 13.200 mètres carrés. Soit 40 % d'espaces piétons supplémentaires, gagnés sur 6.934 mètres carrés auparavant dévolus à la voiture.
En effet, la circulation autour de la place, telle qu’elle existait, a été entièrement repensée. Désormais, les voitures ne passeront plus que d’un côté de l’espace central, tandis que les vélos et autres moyens de transports non motorisés bénéficieront d’une voie à double sens qui le longera.
Le rond-point central transformé
Près d’un an et demi de chantier réfléchi en concertation avec les riverains et orchestré par la municipalité parisienne aura été nécessaire pour rendre cette place plus verte, avec 48 arbres plantés, et plus accessible aux mobilités dites «douces», avec l’abandon du vaste rond-point central.
«Bastille devient une véritable place à vivre et non plus simplement un rond-point. Le 18 juin, le plan de circulation évolue pour créer une grande presqu’île piétonne entre la colonne de Juillet et le canal», a ainsi fait savoir Christophe Najdovski, l'adjoint à la mairie de Paris en charge des transports et de l'espace public, qui se réjouit qu'environ 7.000 mètres carrés soient rendus aux piétons.
La place de la Bastille ainsi «apaisée» selon la municipalité parisienne se veut ainsi plus végétale et plus conviviale. A terme, sept des plus grandes places de la capitale (Bastille, Fêtes, Gambetta, Italie, Madeleine, Nation et Panthéon) vont ainsi être réaménagées en faveur des piétons, dans le cadre du projet «Réinventons nos places».
Pour la mairie, il s’agit surtout de «désencombrer et de végétaliser ces places», en «facilitant les cheminements des cyclistes et des piétons» et en «favorisant l’accès aux transports en commun».