Elle est celle qui doit mener l’équipe de France au titre mondial. Découvrez Amandine Henry, capitaine des Bleues.
L’un des plus beaux palmarès du foot français
Après sa première licence à l’OSM Lommois et ses débuts en D1 féminine à 15 ans dans le club d’Hénin-Beaumont, avant d’entrer au centre de formation de Clairefontaine, la Lilloise, née en 1989, s’installe à Lyon, quelques temps avant ses 18 ans. Elle y jouera au total onze ans (série en cours), entrecoupé d’un court passage au PSG et d’une expérience aux Etats-Unis (voir plus bas). La droitière, joueuse technique chargée d’organiser le jeu de ses équipes et dotée d’une grosse frappe de balle (plus de 150 buts en D1), a déjà remporté 11 championnats de France, la ligue nord-américaine, et cinq Ligue des champions. Il manque désormais à celle qui a été classée 7e du premier ballon d’or féminin de l’histoire un titre avec l’équipe de France, pour laquelle elle a disputé plus de 80 matchs.
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Un grave problème au genou
Amandine Henry a bien failli devoir arrêter sa carrière à peine celle-ci commencée. En février 2008, elle doit en effet subir une opération du genou. La raison ? Un trou dans le cartilage de sa rotule droite. Le professeur qui l’opère lui annonce qu’il y a très peu de chances qu’elle reprenne le foot à haut niveau, comme elle l'indiquait dans Le Progrès. «D’ailleurs, aujourd’hui, quand je passe des scanners et des IRM, les médecins ne comprennent pas. Je suis une énigme». Malgré près de 40% de déficit entre son quadriceps droit et gauche, elle parvient à rééquilibrer sa façon de jouer, en changeant ses appuis. De quoi tenir au moins jusqu’à la fin de sa carrière. «Quand je m’arrêterai, je pense que j’aurai le droit à une petite prothèse», prévoit-elle.
Deux an et demi sans sélection
La joueuse a été écartée durant deux ans et demi (de 2010 à 2013) par le sélectionneur de l’époque Bruno Blini, qui estimait qu’elle n’était pas compatible avec le projet de vie de l’équipe (une brouille avec une autre joueuse du groupe en serait la cause). Pourtant considérée comme l’une des toutes meilleurs à son poste, elle manquera ainsi les Jeux olympiques de 2012 (la France finira quatrième).
La découverte des Etats-Unis
Amandine Henry est l’une des rares joueuses françaises à s’être exilée dans le championnat de «soccer» américain, où elle a porté la couleur rouge du Portland Thorns FC, sur la côte ouest des Etats-Unis. Elle y passera six mois puis une saison, de 2016 à 2018, disputant 33 matchs. Un séjour qui lui a permis de «muscler son jeu», comme dirait Aimé Jacquet. «J’ai appris à me protéger ici», explique-t-elle dans Marie-Claire. «Les américaines basent leur jeu sur le physique. (Il y a) Beaucoup de tacles, beaucoup de duels», raconte-t-elle.
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— Equipe de France (@equipedefrance) 28 janvier 2019
Un livre sur son parcours
Amandine Henry a accepté de raconter ses premiers pas et son parcours dans un livre, un roman illustré intitulé Croire en ses rêves !, qui sortira à la mi-mai. Un «journal intime» destiné aux plus jeunes, où elle racontera aux footballeuses en herbe (mais aussi au garçon) les obstacles qu’elle a dû franchir, avant de porter le brassard de l’équipe de France lors d’une Coupe du monde.
S A V E T H E D A T E
Plongez au cœur de mes rêves d’enfant le 15 mai prochain@RageotEditeur pic.twitter.com/CGEeoZS0TL— AMANDINΣ HΣNRY (@amandinehenry6) 18 janvier 2019