Plusieurs nations se détachent pour remporter la Coupe du monde de football féminine, qui se déroulera en France du 7 juin au 7 juillet 2019. Si les Bleues en font partie, elles devront faire face à des concurrentes redoutables.
États-Unis
Championnes du monde en titre après leur sacre obtenu en 2015 face au Japon (5-2), les Américaines font logiquement figure de favorites. Emmenée par l'attaquante star Alex Morgan, la première nation mondiale au classement Fifa s’affiche comme la prétendante principale pour conserver son trophée. Les États-Unis pourront également s’appuyer sur une somme d’individualités (Rapinoe, Horan, Ertz) pour faire honneur à leur impressionnant palmarès au Mondial (trois victoires, une seconde place et trois troisième place).
Allemagne
Deuxième nation mondiale, l’Allemagne a l’intention de renouer avec son lustre d’antan à l’occasion de la compétition organisée en France. Doubles championnes du monde en 2003 et 2007, les Allemandes n’ont terminé que quatrième lors du dernier Mondial, après avoir sorti l’équipe de France aux tirs au but en quart de finale (1-1 ap, 5 tab à 4). Elles s’étaient depuis rattrapées, avec un sacre olympique en 2016. Elles pourront compter sur leurs buteuses Alexandra Popp et Dzsenifer Marozsan, qui évolue à l’Olympique lyonnais.
Japon
Difficile de ne pas classer les Japonaises parmi les sélections pressenties pour soulever la coupe du monde. Si elles ont chuté au classement mondial (huitièmes) après avoir notamment manqué la qualification pour les derniers Jeux olympiques, les Nippones sont toujours redoutables lors des phases finales d’une compétition. En témoigne leur titre mondial acquis en 2011, suivi d’une finale il y a quatre ans. Elles seront menées par Saki Kumagai, joueuse de l’Olympique lyonnais et capitaine de sa sélection.
France
A domicile, la France est elle aussi une nation favorite au sacre mondial. D’autant que les Bleues enchainent les bons résultats depuis plusieurs années. Elles ont notamment infligé un 3-0 à l’Allemagne l’année dernière, justifiant leur troisième place au classement mondial. Devant leur public, les Françaises devront cependant gérer la pression et l’attente des supporters. Car lors des grandes compétitions internationales, elles n’ont encore jamais fait mieux qu’une quatrième place (Mondial 2011, JO 2012). Elles pourront compter sur leur attaquante Eugénie Le Sommer, la défenseuse Wendy Renard et leur capitaine Amandine Henry pour décrocher un premier titre.
Pays-Bas
Elles ont créé la sensation du championnat d’Europe 2017, en s’imposant à domicile, et pourrait bien doubler la mise en France. Les Hollandaises ne cessent de grimper dans l’ordre mondial depuis quelques années (septième nation au classement Fifa) et ont désormais prouvé qu’elles savaient gagner une compétition. Leur jeune attaquante de 22 ans Vivianne Miedema est un cauchemar pour les défenses, avec un ratio de 0,8 but par match en sélection.