Le tribunal administratif de Paris a refusé vendredi de suspendre l'usage du lanceur de balles de défense dans les prochaines manifestations de «gilets jaunes», en invoquant notamment l'expérimentation samedi par les forces de l'ordre de caméras destinées à filmer les tirs.
En pleine polémique sur les violences policières, la CGT et la Ligue des droits de l'homme (LDH) avaient tenté vendredi lors de l'audience de convaincre les juges administratifs d'interdire en urgence cette arme controversée, craignant de nouveaux blessés voire «des morts» parmi les manifestants.