Jugé ce lundi devant le tribunal correctionnel de Lyon, avec cinq autres personnes pour non-dénonciation d'agressions sexuelles, le cardinal Philippe Barbarin a assuré qu'il n'avait «jamais cherché à cacher, encore moins à couvrir ces faits horribles».
Depuis que l'affaire a éclaté il y a trois ans, l'archevêque de Lyon avait déjà nié les faits qui lui sont reprochés, en reconnaissant des erreurs et en demandant pardon aux victimes des prêtres pédophiles.
Mais l'homme avait également commis, en 2016 à Lourdes, lors d'une assemblée des évêques, un lapsus polémique en déclarant que «Grâce à Dieu, la majorité des faits» d'abus sexuels étaient «prescrits».