Les juges d'instruction en charge de l'enquête sur l'attentat contre le président rwandais Juvénal Habyarimana ont rendu une ordonnance de non-lieu, écartant la perspective d'un procès sur cet épisode déclencheur du génocide de 1994.
Ils ont ainsi suivi les réquisitions du parquet de Paris, qui réclamait, en octobre, l'abandon des poursuites contre des proches de l'actuel président rwandais Paul Kagame, qui risquaient d'être renvoyés devant une cour d'assises.
Dans cette ordonnance rendue le 21 décembre, les magistrats expliquent prendre cette décision «en l'absence de charges suffisantes», a précisé la source judiciaire à l'AFP.
L'information judiciaire avait initialement été ouverte pour «assassinat et complicité d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste», ainsi que pour «association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme».