En vue des élections municipales qui auront lieu en 2020, l’homme d’affaires Max Guazzini, soutien d’Anne Hidalgo en 2014, s’engage en faveur de Pierre-Yves Bournazel, député Agir de la 18e circonscription de la capitale et conseiller LR et indépendants de Paris. Car, pour l’ancien président du Stade Français et de NRJ, certaines choses doivent changer.
Qu’est-ce qui vous amène à soutenir Pierre-Yves Bournazel ?
Au début, je ne le connaissais pas. Mon soutien a été progressif. Mais je trouve que c’est celui qui a le plus de fond. J’ai habité dix ans dans le 18e arrondissement [où est élu Pierre-Yves Bournazel], c’est un homme de terrain, qui travaille beaucoup et va au contact des habitants. Il pourrait les écouter et leur donner la parole. Et c’est quelqu’un qui aime sa ville et qui veut s’y dévouer.
L’équipe actuelle n’est-elle pas à la hauteur de vos attentes ?
Je ne suis pas sectaire, mais le temps de l’alternance est venu. C’est sain et démocratique. Paris a besoin d’autre chose. J’aime cette ville, mais elle est gouvernée d’en haut. C’est bien beau d’avoir fermé les voies sur berges mais rien n’a été prévu, la circulation s’est déplacée et la pollution n’a pas baissé.
D’autres candidats vous ont-ils séduit ?
Selon moi, c’est Pierre-Yves Bournazel qui serait le meilleur maire de Paris. Il est modéré, c’est la personne qui pourra rassembler le plus largement, car il est en phase avec la sociologie politique de Paris, qui est plutôt de centre gauche. Après, ce sont les Parisiens qui décideront. Mais dans tous les cas, je n’ai pas d’ambitions personnelles, je suis un simple citoyen.