Après la hausse des carburants, la hausse des tarifs des péages. En février 2019, chaque concessionnaire d'autoroutes aura la possibilité d'appliquer une majoration de ses tarifs, pouvant aller jusqu'à +0,22%, en plus de répercuter l'inflation comme chaque année.
Ces nouvelles majorations à la charge des usagers ont pour but d'aider à financer un plan d'investissement de 700 millions d'euros, rapporte le JDD. Un programme de travaux lancé à la fin du quinquennat de François Hollande.
Les travaux en question concernent 23 bretelles d'autoroute, ainsi que des aménagements pour la réduction de l'empreinte environnementale, et l'aménagement de 4.500 places de parking de covoiturage.
Ces hausses viendront s'ajouter à celles liées à l'inflation, qui ne sont pour le moment pas encore connues. Le ministère des Transports a d'ailleurs confirmé que «les tarifs 2019 ne sont pas encore arrêtés», soulignant que «de façon générale, les tarifs sont chaque année une stricte application des contrats conclus depuis plusieurs années entre l'Etat et les sociétés concessionnaires».
Bien que le réseau autoroutier appartient à l'Etat, ce dernier a cédé en 2006 plus de 9.000 km (sur 12.000) à ces sociétés concessionnaires d'autoroutes. Il s'agit de sociétés privées, telles que Vinci, Eiffage et Abertis. Elles sont ainsi chargées de la construction, de l'exploitation et de l'entretien du réseau autoroutier pendant une période prédéfinie, allant entre 25 et 30 ans. En échange, ces sociétés se rémunèrent grâce aux péages.
Les nouveaux tarifs entreront en vigueur le 1er février 2019.