Un bilan au poil. Déployées il y a un an jour pour jour en Ile-de-France, les équipes de cynodétection de la Sûreté ferroviaire de la SNCF n’ont pas chômé depuis.
D’abord au nombre de douze, puis de dix-neuf, ces binômes composés d’un maître chien et de son animal ont contribué à identifier un peu plus d’un millier de colis suspects dans les gares, les RER et les Transiliens. Surtout, ils ont permis un gain de temps précieux.
Car ces duos interviennent en moyenne en treize minutes, contre cinquante pour les équipes de la police et de la gendarmerie. Le chien, dressé à flairer la présence d’explosifs, parvient ensuite à «lever le doute» sur la dangerosité de l’objet en «cinq à quinze minutes», selon la SNCF, contre plus d’une heure en leur absence.
Ainsi, le nombre de voyageurs ayant subi des désagréments de ce type a diminué de 17 % depuis un an. La rapidité d’intervention des équipes de cynodétection est notamment rendue possible par leur positionnement, en majorité dans les grandes gares, à la croisée de plusieurs lignes.
Par le trafic qu’elles drainent, ces plateformes concentrent aussi 80 % des interventions. C’est particulièrement le cas de la gare de Lyon, où ont eu lieu un quart des interventions.
Et les chiffres devraient encore progresser, un vingtième duo venant juste d’être formé. Prochain objectif d'Ile-de-France Mobilités (qui co-finance le dispositif) et de la SNCF : «optimiser le positionnement de ces équipes pour améliorer sans cesse la régularité des trajets franciliens».