Le recours déposé par les «petits maires» et plusieurs associations de défense de l'environnement contre la future ligne 18 du métro francilien a été rejetée par le Conseil d'Etat.
La saisie du Conseil d'Etat en avril 2017 par les quatre communes de Saclay, Villiers-le-Bâcle, Chateaufôrt dans l'Essonne et Magny-les-Hameaux dans les Yvelines, et huit associations de défense de l'environnement n'a pas tourné en leur faveur, rapporte Le Parisien.
Ces «petits maires», comme ils aiment à se nommer, mènent depuis avril 2017 un combat contre le projet de construction de la nouvelle ligne du Grand Paris. Plus précisément, les requérants visaient l'annulation d'un décret pris le 28 mars 2017 déclarant d'utilité publique la nouvelle voie de métro.
Les élus et les associations dénoncent les conséquences environnementales néfastes que pourraient avoir un tel projet et visent en particulier son tracé sur des terres cultivées «nécessaires à l'alimentation» des habitants de la région.
Le Conseil d'Etat a également condamné les 4 communes à verser chacune 1000 euros, et les associations 500 euros, pour des «frais irrépétibles», soit les frais liés aux besoins de la procédure.
Ce métro du Grand Paris, censé relier le plateau de Saclay à l’aéroport d’Orly, doit être livré d'ici 2027, c’est-à-dire avec trois ans de retard par rapport à la première date annoncée.