En plein campagne présidentielle, Alexandre Benalla, le collaborateur violent d’Emmanuel Macron, s’était déjà fait remarquer pour avoir molesté un journaliste de Public Sénat.
Durant ce meeting à Caen d’Emmanuel Macron, en mars 2017, une équipe de tournage de Public Sénat avait suivi le déplacement du candidat.
À l’arrivée de ce dernier, un des journalistes s’était alors approché «à distance raisonnable du cortège», précise Public Sénat, pour faire quelques clichés, avant d’être repoussé par le service d’ordre.
Une violence incompréhensible
C’est alors qu’Alexandre Benalla avait ceinturé le photographe et l’avait poussé sur une cinquantaine de mètres. Il lui avait ensuite arraché son accréditation presse censée lui permettre de suivre le meeting au plus près du candidat et de ses soutiens.
A l’époque, Public Sénat, choquée, s’était fendue d’une lettre adressée à l’équipe du candidat Emmanuel Macron, expliquant qu’il n’y avait aucune menace pour le candidat et qu’empêcher la presse de faire son travail relevait de l’arbitraire.
«Un avertissement qui aurait dû alerter», selon la chaîne, qui n’a pas hésité à ressortir l’affaire pour dénoncer ce précédent.