Une femme et un homme. Deux appels à témoins ont été lancés ce lundi par la gendarmerie dans le cadre de l'enquête sur deux disparitions dans la Drôme, en 2011 et en 2016.
Le premier concerne Nelly Balmain, une jeune femme de 29 ans ayant quitté le domicile de ses parents à Saint-Jean-en-Royans (Drôme) en août 2011 sur son scooter, pour ne jamais réapparaître.
#AppelàTémoins (1/2) lancé par la section de recherches de #Grenoble #Isère suite à la disparition inquiétante de Nelly Balmain survenue dans la #Drôme. Si vous disposez d'informations, contactez la #Gendarmerie au 04 75 71 26 80 ou [email protected] pic.twitter.com/WSICKEueGd
— GendarmerieNationale (@Gendarmerie) 11 juin 2018
Le second appel à témoin concerne Eric Foray, 47 ans, parti le 16 septembre 2016 faire des courses à Chatuzange-le-Goubet, dans la Drôme également, à bord d'un véhicule Suzuki. Cet homme à l'allure athlétique n'est jamais rentré chez lui.
#AppelàTémoins (2/2) lancé par la section de recherches de #Grenoble #Isère suite à la disparition inquiétante d'Eric Foray survenue dans la #Drôme.
Si vous disposez d'informations, contactez la #Gendarmerie au 04 75 71 26 80 ou [email protected] pic.twitter.com/9BbMMX2khC— GendarmerieNationale (@Gendarmerie) 11 juin 2018
Alors, Nordahl Lelandais aurait-il croisé la route des disparus ?
Les enquêteurs se penchent sur cette piste, tout en appelant à la prudence : «Si ces dossiers ont été dans le périmètre de la cellule, c'est uniquement parce qu'ils se trouvent dans une partie de la Drôme toute proche de l'Isère», explique ainsi le général Jean-Philippe Lecouffe, sous-directeur de la police judiciaire de la gendarmerie nationale.
«Ces deux appels à témoins sont lancés pour recueillir de nouvelles informations, voire un détail, qui permettraient de redonner des pistes dans ces deux disparitions qui n'ont à ce stade aucun lien entre elles», poursuit-il encore.
Le dispositif Ariane à l'oeuvre
Ces deux disparitions sont actuellement étudiées par la cellule de coordination Ariane, créée mi-janvier au pôle judiciaire de la gendarmerie nationale à Pontoise après la mise en cause de Nordahl Lelandais dans la mort de la petite Maëlys De Araujo en Isère et du caporal Arthur Noyer en Savoie.
Elle est chargée de procéder à des recoupements entre le «parcours de vie» de l'ancien maître-chien de 35 ans et les disparitions non élucidées dans les régions qu'il aurait fréquentées.
Les sept gendarmes du service central du renseignement criminel de la gendarmerie, en lien avec les Sections de recherche locales, ont ainsi repris les dossiers d'enquête de 900 disparitions dans 20 départements. Un certain nombre ont été écartés depuis.