Après la fin de l'autopsie et l'inhumation de la petite Maëlys, de nouvelles expertises, infirmant ou non la version de Nordahl Lelandais, sont toujours attendues.
Au cours d'une audition le 19 mars dernier, l'ancien maître-chien avait expliqué que la fillette était décédée suite à une violente gifle au visage. Les premiers éléments de l'autopsie semblent effectivement montrer que Maëlys avait une fracture à la mâchoire, pouvant résulter d'«un ou plusieurs coups violents», comme l'avait indiqué le suspect.
«Rien ne contredit les thèses de Nordahl Lelandais», a déclaré une source proche du dossier à la chaîne LCI. «Mais les expertises les plus importantes, celles qui pourraient éclairer les causes de la mort, dont notamment celles sur la mâchoire, n'ont pas encore été versées au dossier», a-t-elle révélé.
Les enquêteurs entendent bien découvrir les causes du décès de la petite Maëlys, d'autant plus qu'ils estiment que Nordahl Lelandais tente de plaider «la violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner» dans l'espoir d'écoper d'une peine moins lourde que si le meurtre était avéré.
L'ancien maître-chien, âgé de 35 ans, adopte la même ligne de défense concernant l'affaire Arthur Noyer : il assure que lors d'un trajet en voiture, le jeune caporal, ivre, l'aurait frappé à plusieurs reprises, et qu'une riposte aurait été à l'origine de sa mort.