Un zinc, une cuisine traditionnelle à prix accessible, une décoration en bois ou en pierre, ainsi qu’une éventuelle terrasse. Les bistrots parisiens pourraient être classés au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.
Une association de professionnels va en effet lancer officiellement une procédure en ce sens ce lundi. Selon son président, Alain Fontaine, ces établissements de quartier représentent «un art de vivre», avec «un brassage social, ethnique et culturel unique».
Mais ils sont désormais menacés par les fast-food, les restaurants «bistronomiques» – une version plus raffinée et plus chère –, ainsi que par les prix des loyers.
Soutenus par des personnalités telles que Jacques Weber, Pierre Arditti ou Marianne James, l’association a déjà été reçue à l’Elysée et devrait être appuyée par la mairie de Paris. Le dossier de candidature sera déposé auprès du ministère de la Culture en septembre.