Sept personnes, soupçonnées d'avoir participé aux dégradations commises en marge de la manifestation du 1er mai, ont été mises en examen et laissées libres sous contrôle judiciaire.
Les suspects ont été mis en examen pour «dégradations en réunion» et «participation à un groupement formé en vue de commettre des violences aux personnes ou des atteintes aux biens». Quatre d'entre eux sont également mis en examen pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement de leurs empreintes digitales ou de leur ADN.
Ces sept personnes auraient commis des dégradations dans une banque et dans des magasins du 3e arrondissement de Paris. L'enquête se poursuit.
La manifestation du 1er mai avait été émaillée de violences et d'affrontements avec les forces de l'ordre, attribuées par les autorités à 1.200 membres des «black blocs». 283 personnes avaient été interpellées au total.
Vendredi 4 mai, trois personnes ont été jugées en comparution immédiate. Le tribunal correctionnel a prononcé deux relaxes et une condamnation à 1.000 euros d'amende.