Les circonstances de la mort d’Arnaud Beltrame, assassiné par le terroriste islamique Radouane Lakdim, se précisent.
Il apparaît désormais quasiment certain que le lieutenant-colonel de la gendarmerie a tenté de désarmer le preneur d’otages. C’est ce qu’en ont déduit les enquêteurs et les médecins légistes à travers le recoupage de différents éléments et informations récoltés au cours de leurs investigations et lors de l’autopsie de la dépouille d’Arnaud Beltrame.
Par ailleurs, deux pistolets ont été retrouvés à proximité de Lakdim : son 7.65 mm dont le chargeur était vide, et le Sig Sauer 9 mm du gendarme. Cette dernière arme a-t-elle été utilisée par le terroriste pour tirer sur Arnaud Beltrame ? C’est ce que devront déterminer les expertises balistiques toujours en cours. L’ultime lutte entre les deux hommes étant survenue dans la salle des coffres, elle n’a pas été filmée par les caméras de vidéosurveillance.
Alors que la compagne de Radouane Lakdim a été mise en examen mardi soir pour association de malfaiteurs terroriste, la France célèbre ce mercredi la mémoire de son héros. Emmanuel Macron prononcera l’éloge funèbre de cet officier de 44 ans qui «a fait don de sa vie pour protéger nos concitoyens».