Dès le 20 mai prochain, le contrôle technique change avec des points de contrôles plus stricts et une facture plus élevée.
La mise en application d’une directive européenne, datant de 2014, n’y est pas pour rien. Selon 20Minutes, l’objectif de ce nouveau contrôle technique est de limiter les accidents mécaniques.
Actuellement, le contrôleur technique passe en revue 123 points spécifiques sur une voiture. Huit de plus seront à observer à partir du 20 mai, voire davantage. «Les discussions sont toujours en cours à ce propos, indique le Conseil national des professions automobiles (CNPA). Lors de la dernière réunion, le 30 décembre, trois nouveaux points de contrôle ont été ajoutés à la liste.»
Favorable, défavorable ou... hors service
De nos jours, le contrôle ne peut déboucher que sur deux options simples : favorable ou défavorable. En cas de non validation du contrôle, le client a un délai de deux mois pour effectuer une contre-visite et prouver qu’il a bien effectué les réparations.
Mais dès le 20 mai 2018, les organismes pourront également émettre un avis «critique» sur une défaillance, par exemple l’absence de liquide de frein ou une mauvaise fixation des roues, comme l’explique 20Minutes. L’automobiliste aura toujours un délai de deux mois pour faire le nécessaire sur son véhicule, à la différence près qu'il ne pourra plus du tout rouler avec. «Il aura alors l’autorisation de rouler pendant vingt-quatre heures pour pouvoir rentrer chez lui après le contrôle mais, au-delà de ce délai, il ne pourra circuler que pour se rendre au garage faire les travaux», indique encore le CNPA. Passé ce délai, si l'automobiliste prend le volant, il risquera une amende de 135 euros.
Enfin, le contrôle sera plus long et va donc, par conséquent, revenir plus cher. Il faudra compter, en moyenne, trente à cinquante minutes et les tarifs devraient augmenter de 20%, ce qui, selon les Echos, ramènerait le coût moyen d'un contrôle technique aux alentours des 80 euros, contre 65 euros en moyenne à l’heure actuelle.