Selon un récent sondage, Emmanuel Macron et le pape François ont été désignés à égalité «personnalités de l'année 2017» par un Français sur trois.
Ce sondage Ifop pour Paris Match, publié mercredi, regroupait un choix de huit personnalités pour désigner «l'homme ou la femme de l'année». 33% des personnes interrogées ont choisi le président de la République et le pape. Ils devancent de loin Angela Merkel, troisième avec 11%, Donald Trump et Theresa May à 6%.
Un vent de révolution a soufflé sur la France avec l’installation à l’Elysée du plus jeune président (39 ans) de l’Histoire, relate le magazine, qui souligne que 23% des personnes sondées placent le chef de l'Etat en tête devant la guerre contre Daesh en Irak et Syrie (15%) et la série d’ouragan aux Antilles (15%). La mort de Johnny Hallyday, pourtant survenue récemment, n’arrive qu’en 5e position (13%).
La première greffe de visage plébiscitée
En revanche, bien que l'élection d'Emmanuel Macron représente une «bonne nouvelle» pour 53% des personnes interrogées, elle n'arrive qu'à l'avant-dernière place des douze événements proposés. On retrouve, au début de ce classement : les avancées de la médecine avec la première greffe d'un visage (94%), les défaites militaires de Daesh (86%) ou encore le dixième titre de champion du monde de judo de Teddy Riner (83%).
Le voyage dans l'espace de Thomas Pesquet (82%), «le succès de la campagne mondiale anti-harcèlement (balance ton porc)» (80%) ou l'arrivée au gouvernement «de personnalités issues de la société civile" (74%) sont également perçus comme de «bonnes nouvelles».
Les attentats liés à l'islamisme radical arrivent en tête des sources d'inquiétude des personnes interrogées (96%), devant les catastrophes naturelles comme les ouragans aux Antilles (88%), mais aussi «le creusement des inégalités sociales et le déclassement» ressenti par de nombreux Français (86%).
Les espoirs des Français
En 2018, 61% des sondés souhaitent voir le «déclin du terrorisme islamiste» et 48% aimeraient voir une «forte baisse du nombre de chômeurs» se concrétiser.
Ce sondage a été réalisé en ligne du 15 au 18 décembre auprès d'un échantillon de 1.009 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.