Un sapin de Noël et des peluches, installés par la famille de Maëlys à Pont-de-Beauvoisin (Isère), où la fillette a disparu fin août, ont été volontairement incendiés dans la nuit de dimanche à lundi, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
Ce sapin, orné de décorations et de plusieurs peluches, avait été installé en hommage à Maëlys par sa tante et des proches, devant la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin, à l'endroit précis où la petite fille âgé de 9 ans à peine a disparu le 27 août lors d'une soirée de mariage. «Ces dégradations sont lamentables, la famille est choquée et a symboliquement porté plainte lundi», a précisé à l'AFP la gendarmerie de cette commune, confirmant une information de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.
Sur son compte Facebook, la mère de la fillette a exprimé sa colère : «Voilà, une fois de plus, la bêtise humaine (...) Brûler le sapin de Maëlys le jour de Noël», a-t-elle écrit lundi en publiant une photo des restes calcinés.
Accompagné d'une banderole sur laquelle on peut lire «La vérité pour Maëlys», un nouveau sapin de Noël a été installé par les bénévoles, explique France 3. Ces derniers seront nombreux à participer à une marche blanche organisée mercredi après-midi par les parents de Maëlys à Pont-de-Beauvoisin.
Le 30 novembre, Nordahl Lelandais a été mis en examen à Grenoble pour l'enlèvement et le meurtre de Maëlys. Des faits qu'il continue de nier. D'autres dossiers de disparitions non élucidées dans la région ont été réouverts par les enquêteurs. L'ancien maître-chien de 34 ans est notamment soupçonné d'avoir assassiné en Savoie un jeune militaire, le caporal Arthur Noyer.
Le père de la petite Estelle Mouzin, disparue en 2003, a également demandé d'enquêter sur Nordahl Lelandais. Enfin, le suspect pourrait également être impliqué dans la disparition d'un jeune cuisinier belge.