Les Franciliens de naissance ont de plus en plus tendance à quitter la région parisienne.
C’est le constat qui ressort d’une étude de l’Insee parue ce mardi. En effet, en 1999, près de 70 % des personnes nées en Ile-de-France y vivaient encore, tandis que cette proportion est passée à 68 % en 2006 et est tombée aujourd’hui à 66 %. Ainsi, on estime désormais qu’un tiers des natifs franciliens, soit 3,5 millions, vivent aux quatre coins de la France.
Les causes qui les poussent à déménager sont le coût du logement, des raisons professionnelles ou encore des questions de cadre de vie, notamment en cas de naissance dans le foyer ou de retraite. D’ailleurs, ce phénomène tend à s’accroître avec l’âge. Il concerne ainsi surtout les individus âgés de plus de 60 ans, puisque seuls 49,8 % d’entre eux qui sont nés dans la région y résident encore (contre 53 % en 2006).
Mais quel que soit leur âge, les personnes décidant de quitter l’Ile-de-France se dirigent en priorité vers des régions du sud du pays : la Nouvelle-Aquitaine (14 %), ainsi que l’Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur (12 %). Le Centre-Val de Loire, géographiquement proche de Paris, est également choisi par 10 % des Franciliens de naissance.