L'étude 2017 de l'Observatoire de Familles rurales, dont le rapport est dévoilé en avant-première par le Parisien, révèle que les tarifs des médicaments sans ordonnance ont augmenté de 4,3 % sur une année.
En cause ? La loi de 2008 autorisant la vente en accès libre de médicaments sans ordonnance. Une vente, qui selon le Parisien, ne fait qu'opacifier le marché et perturber le consommateur.
Quels produits sont concernés ? L'Activir, qui lutte contre l'herpès labial notamment, est premier du classement. Avec un prix moyen de 5,28 euros, il a vu son tarif augmenter de près de 9,77% en un an.
Le prix des médicaments en hausse de 4,3% en un an: "C'est choquant" - Observatoire des prix des #médicaments 2017: @FamillesRurales espère plus de transparence pour le consommateur.https://t.co/DE79Vq5P9V via @RMCInfo
— Familles Rurales (@FamillesRurales) 12 décembre 2017
Un manque criant d'informations
Suivent le Dacryum, utilisé pour le lavage oculaire, qui progresse de 9,59% ou encore le Nurofen, un anti-inflammatoire très usité par les Français, qui augmente quant à lui de 8,93% par rapport à l'année dernière.
Sur un échantillon de onze produits analysés par Familles rurales, seuls deux d'entre eux observent une baisse. Il s'agit de l'Imodium (-2,20%) - un traitement contre les diarrhées- et du Strepsils (-1%) - un médicament contre les maux de gorge-.
Enfin, Familles rurales souligne d'importantes lacunes en termes d'information. Dans les officines par exemple, «75% des boîtes en accès libre sont dépourvues d'étiquette prix», explique l'association au Parisien.