Le parti Front national a été mis en examen pour complicité et recel d'abus de confiance fin novembre dans le cadre de l'enquête sur des emplois fictifs présumés d'assistants de députés européens FN, a déclaré à l'AFP mardi le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just.
«C'est la suite logique de la procédure», a déclaré à l'AFP le responsable frontiste, confirmant une information du Monde. Dix-sept eurodéputés ou ex-eurodéputés FN, dont la présidente du Front National Marine Le Pen et son père Jean-Marie Le Pen, sont visés par l'enquête, ouverte en 2015, qui porte sur au moins une quarantaine d'assistants. Marine Le Pen a été mise en examen le 30 juin pour abus de confiance et complicité d'abus de confiance.
Wallerand de Saint Just avait été été placé en garde à vue mi-septembre.