Une employée communale de Bassilac (Dordogne) âgée de 29 ans va être jugée ce mercredi pour des agressions sexuelles. Elle est accusée d’avoir forcé un jeune écolier de 9 ans à l’embrasser, à plusieurs reprises.
Pour lui prouver son amour, la femme lui a écrit des lettres pendant 9 mois. Mais en 2013, les parents du petit garçon les ont découvertes, rapporte Le Parisien. «Je voudrais que l’on vive ensemble toute la vie, qu’on se marie et qu’on fonde une famille (…) Si l’amour est un crime, fais de moi ta victime», avait-elle écrit.
A la suite de cette découverte, les parents avaient pris la décision de déménager et de porter plainte. La jeune femme avait fait l’objet, à l’époque, d’un rappel à la loi. Mais l’année d’après, l’écolier qui était resté discret sur le sujet, commence à se confier peu à peu.
Il raconte que l’employée l’aurait «emmené à plusieurs reprises derrière une cabane de l’école pour l’embrasser ‘avec la langue’, lui demandant aussi de lui caresser la poitrine», selon le journal.
La jeune femme se serait également confiée auprès de lui sur ses histoires conjugales et l’aurait incité à fuguer, d’après Le Parisien. Elle aurait aussi demandé aux autres élèves d’aller, à sa place, déclarer sa flemme au jeune garçon.
L’avocat des parents a indiqué au Parisien que le jeune garçon souffrait d’un syndrome post-traumatique. «Il reste très marqué, à tel point que sa mère a arrêté de travailler pour être disponible pour lui», a-t-elle indiqué.
Quant à la femme, elle a été mise à pied par la mairie et aurait exclu toute violence sexuelle à l’encontre de l’enfant. Elle aurait toutefois exprimé des regrets au vu du jeune âge du garçon.