Samedi, le tribunal administratif de Paris a rejeté samedi la requête en référé déposée par le groupuscule Génération Identitaire après s'être vu interdire par le préfet de police une manifestation prévue samedi après-midi dans la capitale, a annoncé la préfecture de police.
«Afin d'éviter des affrontements violents et des troubles à l'ordre public qui peuvent en résulter», le préfet de police Michel Delpuech a décidé vendredi d'interdire la manifestation du mouvement d'extrême droite et les contre-rassemblements. L'arrêté du Préfet de Police «s'appliquera donc cet après-midi», a souligné samedi la préfecture de police dans un tweet.
Dans son arrêté, le préfet de police avait justifié cette interdiction par le fait que la manifestation «était susceptible de rassembler des groupements violents appartenant à la mouvance de l'ultra-droite provenant aussi bien de la région parisienne, que de la province, ainsi que d'Allemagne, d'Autriche, d'Italie et du Royaume-Uni».
Génération Identitaire réagit sur Twitter
Dans un tweet, Génération Identitaire a déclaré «prendre acte» de cette décision tout en dénonçant «un acharnement judiciaire» à son encontre.
Scandale : la manifestation « Défendre l’Europe face aux islamistes » interdite !
Vous pouvez nous faire confiance, Génération Identitaire, fidèle à son ADN sera très bientôt de retour dans la rue. pic.twitter.com/In7b7gDAQS— Génération ID (@G_IDENTITAIRE) 25 novembre 2017
Parallèlement, une association «antifasciste» qui appelait à une contre-manifestation face à celle initialement prévue par Génération Identitaire a finalement demandé à ses partisans de rejoindre deux manifestations organisées à Paris samedi après-midi, l'une contre l'esclavage en Libye et l'autre contre les violences faites aux femmes.