Selon une source judiciaire, huit hommes soupçonnés de préparer un attentat en France ont été mis en examen par un juge antiterroriste ce samedi 11 novembre.
Ils avaient été interpellés lors de l’opération franco-suisse menée le 7 novembre dernier. Mis en examen pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle», sept d’entre eux ont été placés en détention provisoire, et le dernier a été mis sous contrôle judiciaire.
En tout, dix individus avaient été interpellées pendant cette opération. Ces personnes âgées de 18 à 65 ans, dont deux fratries, ont été arrêtées à Aix-en-Provence, à Menton, dans le Val-de-Marne, et en Seine-Saint-Denis. Une Colombienne de 23 ans a également été interpellée en Suisse.
Certains étaient connus des services de renseignement pour radicalisation, et plusieurs d'entre eux se sont convertis à l'islam, selon le Parisien. D'après le quotidien francilien, un projet d'attentat aurait été déjoué. Il visait la ville de Nice. Aucune arme n'a été retrouvée à ce stade lors des perquisitions en France et en Suisse, selon les déclarations d'une sources proches de l'enquête à l'AFP.
Une enquête préliminaire pour «association de malfaiteurs en vue d'une entreprise terroriste criminelle et provocation directe à la commission d'un acte de terrorisme par un moyen de communication au public en ligne» avait été ouverte le 19 juillet dernier par la section antiterroriste du parquet de Paris.
Des «conversations inquiétantes» sur la messagerie cryptée Telegram en seraient la cause, selon les propos d'une source judiciaire à l'AFP.
L'opération est menée par les policiers de la Sous direction antiterroriste (SDAT), la Direction interrégionale de la police judiciaire de Marseille, la DGSI et le RAID.