Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a répondu ce mercredi, lors du débat sur le projet de loi de finances à l'Assemblée nationale, à ceux qui accusent le gouvernement de mener une politique favorable aux plus riches.
«Nous défendons l’allégement massif de la fiscalité du capital, (…) je le revendique haut et fort. (…) C’est la seule politique qui n’a pas été essayée en France.
Répondant à une question sur la pétition lancée par Libération et signée par une centaine de parlementaires de gauche afin que le gouvernement communique sur l'impact de ses mesures pour les 100 Français les plus riches, Bruno Le Maire a expliqué que le gouvernement allait «rendre 400 millions d’euros aux 1 000 premiers contributeurs à l’ISF». «Nous allons leur rendre 10% du montant total (des recettes) de l'ISF (qui a rapporté 4,1 milliards de d'euros dans les caisses de l'Etat)», a précisé le ministre.
«Nous défendons l'allègement massif de la fiscalité du capital»
Ce dernier a toutefois fait savoir qu'il n'était «pas question de remettre en cause le secret fiscal» en révélant dans le détail l'impact de cette mesure sur les Français les plus riches.
«Nous défendons l’allégement massif de la fiscalité du capital, (…) je le revendique haut et fort. (…) C’est la seule politique qui n’a pas été essayée en France, a également estimé Bruno Le Maire. Quatre-vingts pour cent des pays européens ont une “flat tax”, la baisse de l’impôt sur les sociétés a été engagée dans quasiment tous les pays développés».