La plupart des plus grosses fortunes mondiales se sont enrichies l'année dernière, selon une étude.
Le rapport, publié ce mardi 12 septembre par la banque suisse UBS et le cabinet londonien Campden Wealth, et révélé par le Guardian, porte sur les bénéfices générés par les «family offices», des gestionnaires de fortunes spécialisées dans les fortunes familiales, de plus en plus populaires chez les ultra-riches.
Parmi les portefeuilles étudiés, dont les avoirs s'élevaient en moyenne à 921 millions de dollars, trois sur quatre ont vu leur fortune augmenter au cours de l'année dernière, bénéficiant du boum des marchés financiers et de placements avantageux. Seuls 4% d'entre eux ont perdu de l'argent. Les profils étudiés ont en outre versé en moyenne 5,7 millions de dollars à des œuvres de charité.
D'après le rapport, quelque 5.000 «family offices» seraient en activité à travers le monde, la plupart aux Etats-Unis et en Europe, mais avec un fort développement en Asie. Outre la gestion des portefeuilles boursiers, ces structures prennent également en charge des services d'optimisation fiscale, et la surveillance du patrimoine mobilier, comme les jets privés et les yachts.
Près de la moitié des «family offices» sont directement dirigés par un membre de la famille (44%). Seuls 8% de leurs gestionnaires sont des femmes.