Depuis quelques mois, la Belgique a mis en place une quinzaine de radars dissimulés dans des poubelles pour une efficacité accrue sur les excès de vitesse. Le dispositif pourrait arriver très prochainement en France.
Ces radars modernes, appelés NK7 et fabriqués par la société australienne Redflex, sont conçus pour pouvoir être dissimulés. Par ailleurs, ces radars sont capables d’enregistrer jusqu’à six excès de vitesse simultanés, dans les deux sens de circulation.
Installés en Belgique, notamment à Comines-Warneton, une commune de 18.000 habitants située près de la frontière avec la France, ces radars ont fait la preuve de leur efficacité.
Selon la directrice administrative de la police de Comines-Warneton, Marie Vandenbroucke, l’installation de ces radars est une demande des habitants et de la police locale, lassés des excès de vitesse à répétition enregistrés sur la RN58, toute proche.
L’engin a fait de la discrétion sa spécialité. Équipé de la technologie infrarouge, il n’émet aucun flash et n’avertit donc pas les automobilistes du fait qu’une infraction a été constatée. Selon les informations de La Voix du Nord, fin juin, ces radars auraient relevé plus de 280 excès de vitesse par jour dans la région de Liège.
Toujours selon le quotidien, ces radars seraient en cours d’homologation au Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE), en France. Le LNE serait même actuellement «en contact avec la société constructrice Redflex», et le lancement de ces radars en France pourrait donc être officialisé dans les prochains mois si le dispositif est validé.