À seulement 13 ans, Elsa était la plus jeune candidate au baccalauréat en 2017. En section littéraire dans l'académie de Guadeloupe, la benjamine de cette année devra se soumettre aux rattrapages.
Si elle n'a pas eu son diplôme du premier coup, la présence de Elsa Verhoyea l'examen était déjà impressionnante à elle seule. La jeune fille, dotée d'un QI de 146, était scolarisée à la maison, grâce à sa mère.
«Elle revenait de la maternelle, elle pleurait parce qu'elle n'avait rien appris. Donc, il a fallu s'adapter», expliquait sa mère au Parisien. «Je n'ai pas eu le choix parce qu'elle n'a pas été autorisée à sauter des classes». Ainsi, dès le CP, elle s'est décidée à faire cours à sa fille. En un an et demi, elles parcourent les programmes de CP, CE1 et CE2.
Une licence d'audiovisuel à Montpellier ?
Sur le site de l'académie de Guadeloupe, il est indiqué que la jeune fille n'a pas, cette année, réussi son pari du premier coup. Les notes ne sont pas communiquées, mais rien ne lui empêche d'y arriver lors de son second essai.
Elsa avait eu, lors des épreuves anticipées du bac que la plupart des élèves passent en première, 9/20 à l'épreuve écrite de français, 16 à l'oral et 11 en sciences.
Si elle ressort victorieuse des rattrapages, Elsa aimerait partir étudier à Montpellier, et tenter d'obtenir une licence d'audiovisuel. Elle voudrait «faire du montage» car selon elle, ce serait «un métier facile» qui lui permettrait de «se détendre et faire ce (qu'elle) aime à côté, comme poster des vidéos sur YouTube».