Le président Emmanuel Macron a marqué mardi son attachement à la dissuasion nucléaire, "clé de voûte de la sécurité" de la France, en embarquant à bord du Terrible, un des sous-marins atomiques de la base de l'Ile Longue, dans la rade de Brest.
Avant lui, seuls Valéry Giscard d'Estaing, en 1974, et François Hollande, en 2012, avaient embarqué à bord d'un sous-marin nucléaire. Au lendemain de son discours devant le Congrès, Emmanuel Macron a passé environ deux heures sur la base ultra-secrète de l'Ile Longue, dans la rade de Brest, qui abrite avec le Terrible, les trois autres sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de la Force océanique stratégique (FOST), le Vigilant, le Téméraire et le Triomphant.
Base que le chef des Armées a quittée un peu avant 11H00 en hélicoptère afin de rejoindre à quelque 300 km des côtes le SNLE Le Terrible, pour une plongée de quatre heures.
Hélitreuillé à bord du Terrible, Emmanuel Macron devait déjeuner avec l'ensemble de l'équipage, avant de visiter la bâtiment et notamment la soute à missiles et le poste de commandement missiles. Une séquence de lancement simulé était également au programme.
Le président tient à rencontrer "celles et ceux qui œuvrent à la nécessaire permanence de la dissuasion française et qui font écho à sa détermination à garantir les intérêts vitaux de la France", a fait savoir à l'AFP son entourage.
La veille, à la tribune du Congrès, le président avait souligné "l'accumulation des menaces" qui pèsent sur "notre environnement, y compris notre environnement proche". Disant vouloir "construire la paix", Emmanuel Macron avait insisté sur les missions confiées aux armées : "la dissuasion, clé de voûte de notre sécurité; la protection de nos concitoyens et de nos intérêts; l'intervention là où le respect du droit et de la stabilité internationale sont menacés".