Vers une sortie de crise concernant le campement Roms de Gennevilliers ? Alors que le tribunal de grande instance de Nanterre doit trancher ce jeudi en faveur ou non de l’évacuation du site, le long de la N315, la préfecture d’Ile-de-France semble avoir pris les choses en mains.
Le maire de Gennevilliers, Patrice Leclerc – qui a mené plusieurs actions afin d’inciter l’Etat à aider les familles de ce camp à se reloger – a confié mercredi avoir reçu la confirmation qu’une médiatrice serait sur place ce jeudi.
Cette représentante de la plate-forme régionale d’accueil, d’information, d’orientation et de suivi des occupants de campements illicites (AIOS) sera en effet chargée d’y mener une première enquête sociale. Mardi prochain, six ou sept médiateurs devraient ensuite réaliser des entretiens sur le site, afin de faire le point sur la situation des cent à deux cents personnes qui y vivent en vue de leur relogement.
«Une bonne nouvelle», se réjouit-on à la mairie de Gennevilliers, même si un blocage de la N315 est encore envisagé, le 10 mai, si toutes leurs requêtes n’étaient pas prises en compte par la justice.