Le candidat à l'élection présidentielle a indiqué que sa première mesure en tant que président de la République serait de supprimer le défilé militaire du 14 juillet.
«Démilitariser la société». Ce sera la première mesure symbolique du candidat du NPA en tant que président de la République. Cette proposition avait déjà été faite lors de l'élection présidentielle de 2012 par la candidate écologiste Eva Joly et avait suscité de vives polémiques dans la classe politique. A l'époque, Philippe Poutou lui avait apporté son soutien.
Le palais de l'Elysée, transformé en musée
Interrogé sur ce que serait son mode de vie, Philippe Poutou a déclaré qu'il ne souhaitait pas résider au palais de l'Elysée. Il préférerait y faire «un musée du pouvoir à l'ancienne». D'ailleurs, le candidat a précisé qu'il bénéficie «d'une suspension de son contrat de travail» pour les six semaines de campagne officielle à l'usine Ford où il est salarié.
L'Élysée, ça pourrait devenir un musée du pouvoir à ancienne, le pouvoir quand il n'était pas démocratique. pic.twitter.com/xL1PHErzii
— Philippe Poutou (@PhilippePoutou) 15 avril 2017
Sur la présence de deux candidats trotskistes, Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière) et lui, parmi les onze candidats à la présidentielle, Philippe Poutou a reconnu que «c'est la question qui revient tout le temps, même nous, des fois, on est embarrassés avec ça».
«C'est vrai que ça paraîtrait logique qu'il y ait eu au moins une discussion pour voir si on pouvait faire ensemble ou pas... Cela fait quarante ans que c'est comme ça et malheureusement, il y a des habitudes qui sont là, des routines», a-t-il ajouté.